Le conseil de discipline de la fédération portugaise de football a décidé d’ester une journaliste en justice. La raison ? C’est pour avoir demandé à l’entraineur de Sporting Portugal, Ruben Amorim, de répondre aux accusations d’Islam Slimani, à l’issue du dernier match face à Chaves.
Comme tout le monde le sait, Islam Slimani a descendu en flammes son ex-entraineur à Sporting Portugal Ruben Amorim. « Il n’aimait pas que je rentre et, par conséquent, je le forçais à laisser de côté son joueur (Paulinho) ». S’est lâché le meilleur buteur de l’histoire de la sélection nationale sur son compte Twitter.
A l’issue du match ayant opposé le Sporting Portugal à Chaves le week-end dernier, une journaliste de la chaine de télévision Sport TV, qui répond au nom de Rita Latas, n’a pas hésité à poser une question à Amorim à propos l’accusation de Slimani lors de l’interview rapide. Mais le technicien portugais a refusé, en lui demandant de le faire lors de la conférence de presse.
Le conseil de discipline de la FPF décide d’ester la journaliste en justice
Selon le journal portugais spécialisé « A Bola », un responsable de Sporting Portugal a demandé au délégué de ledit match de mentionner dans son rapport la question posée par la journaliste Rita Latas. Et pour cause, cette dernière a enfreint le règlement imposé par la Ligue de football portugais car dans l’interview rapide, les questions doivent être relatives uniquement au match.
Autrement dit, la journaliste a posé une question qui sortait du cadre sportif. Et suite au rapport du délégué du match, le conseil de discipline de la fédération portugaise de football a décidé de l’ester en justice, indique « A Bola ».
Rappelons que Ruban Amorim a répondu aux accusations d’Islam Slimani lors de la conférence de presse d’après match. « Slimani a attendu le bon moment pour se plaindre de la situation qu’il a vécu au Sporting Portugal. Mais je vois les choses différemment. Je veux qu’il continue d’être un héros et une légende pour les fans du Sporting, mais le staff et les joueurs savent ce qui s’est réellement passé…Je ne lui répondrai pas maintenant car je lui ai déjà tout dit en face. Alors qu’il a eu plusieurs occasions de le faire et qu’il n’a jamais ouvert la bouche. Quand il rentrera à Lisbonne, il aura la porte de mon bureau ouverte pour parler ». A répliqué le jeune technicien portugais.