Le projet d’élargissement de certaines artères de la ville d’Oran vient d’être relancer sur instruction de wali d’Oran. En effet, le projet, longtemps différé dans le temps est, semble-t-il, cette fois-ci en voie d’être relancé. Le dossier des indemnisations des propriétaires, selon une source proche du dossier, « vient d’être déposé au niveau des services concernés de la wilaya.»
Les avenues et artères touchées par cette opération sont, pour rappel, le deuxième boulevard périphérique, la rue Férradou, le chemin vicinal N°9 longeant la mosquée de Hay Daya et la rue Talha Larbi de Petit Lac. Pour ces deux derniers projets, une enveloppe financière de 80 millions de dinars a été dégagée. L’autre important axe concerné est le boulevard Viviani actuellement Bd de Nedroma. Une opération de recensement des constructions touchées par des démolitions partielles ou totales (une trentaine) et l’indemnisation de leurs propriétaires avait été ficelée.
Sur les quatre axes routiers concernés, l’opération d’élargissement devra toucher la deuxième tranche du deuxième boulevard périphérique, l’avenue d’Arcole et l’avenue du général Ferradou dans le secteur d’Es Seddikia. Pour rappel, ces artères avaient été proposées par la division de l’urbanisme dans le cadre des opérations visant à aérer le tissu urbain et pour une meilleure fluidité de la circulation automobile.
En effet, selon des statistiques du groupement de la Gendarmerie Nationale, un demi-million de véhicules sont immatriculés 31 et environ 350 000 visiteurs véhiculés et des centaines de poids lourds pénètrent, chaque jour, à Oran. Des millions de déplacements automobiles sont enregistrés, quotidiennement, dans la capitale de l’Ouest qui s’étouffe, désormais, sous le poids des embouteillages. Le centre-ville et les grandes artères commerciales sont devenus un véritable cauchemar pour les 10 000 chauffeurs de taxi que compte la ville.
Saou Boudjemâa