Dans une déclaration au journal suisse Le Temps, l’avocate Fatma-Zohra Benbrahem et membre du panel “du dialogue et de la médiation” de Karim Younes a qualifié les détenus pour cause d’emblème amazigh de « criminels » en affirmant que ces derniers ne sont pas « des prisonniers politiques ».
«Ces gens se servent de ces emblèmes pour camoufler des drogues qu’ils revendent aux manifestants, prétend-elle. Ce ne sont pas des prisonniers politiques, mais des criminels qui ont trouvé la bonne occasion pour mener à bien leurs petits trafics », lit-on dans l’article du journal Le Temps.
Pour rappel, 28 porteurs de drapeau amazigh ont été condamnés par le tribunal de Sidi M’hamed pour « atteinte à l’unité nationale » tandis que cinq autres ont été acquittés par le tribunal de Bab El Oued,mais les accusations avancées par l’avocate n’ont été mentionnées dans aucun des procès qui ont eu lieu.