Interrogé sur la conversation entre le chef de l’État Abdelkader Bensalah et son homologue russe Vladimir Poutine qui s’est déroulée la semaine dernière en marge du sommet Russie-Afrique le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, estime que c’est une conversation « tout à fait normale »
Pour lui « C’était une conversation tout à fait normale entre deux interlocuteurs lors de réunions bilatérales », rapporte l’agence Sputnik ce mardi 29 octobre.
Pour rappel, en accusant la presse de « gonfler » la réalité et de donner des informations « imprécises » le chef de l’Etat par intérim a qualifié les millions d’Algériens qui sortent dans les rues, chaque Mardi et Vendredi de « quelques éléments ».
« Si j’ai demandé à vous rencontrer, c’est pour vous pour rassurer sur la situation en Algérie qui est maîtrisée et que nous sommes capables de dépasser cette conjoncture », a dit Bensalah à Poutine.
«Mais je peux vous dire que nous avons tracé un plan que nous mettons en œuvre. Nous sommes actuellement dans les dernières phases de son exécution. Nous avons opté pour le dialogue avec les partenaires et des représentants de la société civile et nous avons installé une haute autorité pour les élections du 12 décembre prochain. Certes, il y a quelques éléments qui continuent de sortir chaque semaine pour scander des slogans…», a affirmé Bensalah à Poutine.
Les déclarations de Bensalah ont suscité une vague de colère et d’indignation sur les réseaux sociaux et ont été considérés comme une humiliation au peuple Algérien. Lors des marches populaires qui ont suivi la rencontre de Bensalah avec son homologue Russe, des slogans et pancartes hostiles aux déclaration du chef de l’Etat ont été scandés et portées, notamment « Ce peuple ne peut être humilié »