Pour l’identification des obstacles rencontrés dans la riposte au SIDA

Pour l’identification des obstacles rencontrés dans la riposte au SIDA

ALGER – Les participants à l’atelier sur l’approche et la place de la prévention combinée des Infections sexuellement transmissibles et du VIH (IST/VIH) pour l’accélération de la riposte au SIDA en Algérie, ont plaidé pour l’identification des obstacles rencontrés dans la riposte à cette épidémie.

A cette occasion, des experts de l’ONUSIDA, des spécialistes en maladies infectieuses et des associations activant dans ce domaine, ont mis l’accent mercredi à Alger lors du deuxième jour de l’Atelier, sur la nécessité de mettre en place des mécanismes permettant de mieux connaitre l’épidémie, d’identifier les obstacles rencontrés et de mettre en place une stratégie de prévention combinée.

Ces nouvelles mesures de prévention permettront de renforcer le dépistage global dans un cadre réglementaire, tout en accordant une importance particulière aux autotests et encourager le dépistage tardif.

Dans ce cadre, les participants ont appelé à la lutte contre la stigmatisation et la discrimination des catégories vulnérables au risque IST/VIH, outre l’élaboration d’une stratégie de communication adaptée à la prévention combinée.

Ils ont évoqué, au cours de la première journée de la rencontre, les différents obstacles rencontrés par la riposte au SIDA, notamment la question du financement et de ciblage des catégories vulnérables au risque de l’épidémie, les toxicomanes en particulier.

En dépit des efforts consentis par la communauté internationale pour le changement de la situation et la réduction du taux de mortalités dues au SIDA et en vue d’atteindre les objectifs de l’ONU pour le développement durable (ODD), le taux d’atteinte demeure élevé au niveau de certaines région du monde, notamment en Méditerranée et en Moyen orient.

A rappeler que le nombre de personnes atteintes par le VIH depuis sa découverte dans les années 80 s’est élevé jusqu’à 2017 à  près de 40 millions dont plus 94.000 personnes décédées en 2017.