La rentrée scolaire 2016/2017 s’est déroulée sous de bons auspices à Mascara, sauf dans un collège de Ghriss et une école primaire de Hedjadjra. Dans cette dernière localité, les parents ont empêché leurs enfants de regagner leur établissement, et ce, pour protester contre les odeurs nauséabondes que dégage le centre d’enfouissement technique des ordures ménagers (CET). “Les effets de ce centre d’enfouissement nous gâchent la vie au quotidien”, témoigne l’un des contestataires, qui affirme qu’une dizaine de gamins sont affectés par une maladie dermatologique, dont l’origine est étroitement liée à la présence du CET.
Les riverains exhortent les pouvoirs publics à prendre les mesures appropriées pour éliminer ou du moins atténuer les désagréments causés par le centre. Hier, des parents n’ont pas envoyé, non plus, leurs gamins en cours dans la commune de Aïn Tassera, à 30 Km à l’est de Bordj Bou-Arréridj. Ainsi, ils s’insurgent contre la surcharge des classes et la vétusté de l’établissement. Le mouvement a paralysé l’activité de l’école toute la journée. Ils ont accordé un délai d’une semaine à la DE pour trouver une issue à la situation. Du côté de Ghriss (wilaya de Mascara), ce sont les enseignants du CEM Abed-Mokhtar qui ont refusé de faire classe en raison de la présence, dans l’enceinte du collège, d’ouvriers qui entreprennent des travaux d’aménagement.
