A Berlin, elle a dû défendre son père contre les accusations de misogynie dont il fait l’objet en raison de déclarations controversées.
Ivanka Trump, fille du président américain Donald Trump, n’était pas venue à Berlin, mardi 25 avril, pour répondre aux accusations de misogynie dont il fait l’objet. Elle devait participer avec la chancelière allemande Angela Merkel et la directrice générale du FMI Christine Lagarde à une table ronde dans le cadre du sommet « Women 20 » centré sur la place des femmes dans le monde du travail, organisé dans le cadre de la présidence allemande du G20.
Ivanka Trump a dû répondre à des questions sans concession de l’animatrice du débat, la rédactrice en chef du magazine économique allemand Wirtschaftswoche, Miriam Merkel, qui, lui, a affirmé que les remarques de son père durant la campagne électorale américaine pouvaient permettre de « s’interroger » sur son véritable soutien envers les femmes.
« En tant que fille [de Donald Trump], je peux parler à un niveau personnel, sachant qu’il m’a encouragée et m’a permis de m’épanouir », a ajouté sa fille qui est devenue depuis proche conseillère de son père à la Maison Blanche.
« J’ai grandi dans une maison où il n’y avait aucune barrière à ce que je pouvais accomplir à force de persévérance et de ténacité. (…) Il n’y avait aucune différence entre mes frères et moi », a affirmé la jeune femme, qui effectuait son premier voyage officiel depuis sa nomination comme conseillère de son père.
Mélange des genres en question
L’animatrice, assise à côté de Mme Merkel, a aussi demandé à Ivanka Trump si elle était venue à Berlin représenter son père, les Etats-Unis ou « ses affaires personnelles », la fille du chef de l’Etat ayant notamment gardé ses parts – entre 5 et 25 millions de dollars – dans le Trump International Hotel.
L’intéressée qui occupe un rôle inhabituel de « première fille » à la Maison Blanche a répondu qu’elle n’était « certainement pas là » pour ses propres intérêts. Depuis Washington, Donald Trump a tweeté qu’il était fier de l’action de sa fille pour améliorer la place des femmes dans l’économie.