Le prix du poulet a enregistré, à l’instar de plusieurs autres produits alimentaires, des hausses exorbitantes ces dernières semaines. Cette situation risque de durer dans le temps. Pis encore, les professionnels de la filière s’attendent à de nouvelles hausses.
Alors que les consommateurs s’attendaient à une baisse, notamment après la célébration de la fête du Mawlid Ennabawi, où la consommation du poulet augmente considérablement, les prix ont pris une autre tendance. Non seulement ils sont toujours assez chers, mais ils risquent de flamber encore plus.
Actuellement, il convient de noter que le kilogramme du poulet déplumé et éviscéré est proposé entre 450 et 500 DA. Les professionnels de la filière avicole avancent plusieurs facteurs derrière cette nouvelle hausse inattendue.
Interrogé par le quotidien le Soir d’Algérie, le membre du Conseil national interprofessionnel de la filière avicole, Noureddine Aïd livre un constat décevant pour les consommateurs. « Comme chaque année, la consommation du poulet lors de la fête du Mawlid Ennabawi augmente, seulement cette fois-ci, la demande a dépassé l’offre », a-t-il déclaré.
Rareté du poussin d’un jour sur le marché national
Selon lui, les prix devront connaitre de nouvelles hausses. « Nous nous attendions, d’ailleurs, à ce que son prix augmente », a-t-il ajouté. Comme explication à cela, l’intervenant souligne que « toutes les quantités disponibles ont été écoulées ».
Autre raison évoquée par le même responsable ; la rareté du poussin d’un jour sur le marché national. À ce propos, il explique que « les besoins nationaux sont de huit millions de poussins d’un jour chaque semaine. Or, cette quantité n’est pas disponible ».
Ainsi, Noureddine Aïd prévoit au minimum une durée de dix à quinze jours avant que la nouvelle production ne soit prête et mise sur le marché. D’ailleurs, il affirme que « seuls six millions de poussins d’un jour sont disponibles chaque semaine ce qui reste insuffisant par rapport à la demande nationale ».