Qualifiés pour les quarts de finale de la Coupe du monde, les Bleus peuvent être confiants au moment d’affronter l’Allemagne. Les chiffres le prouvent.
Parce que l’Allemagne
Vous avez certes entendu parler ces derniers jours de 1982 et du Drame de Séville ou de la redite en 1986. Pourtant, les chiffres sont implacables: la France n’a perdu qu’un seul de ses sept derniers matches contre l’Allemagne, certes le dernier, il y a un an… Mais tellement de choses ont changé depuis et les Bleus mènent dans leur confrontations directes face à la Nationalmannshaft avec 11 victoires à 9, pour cinq matche nuls.
Parce que le groupe E
Opposée à la Suisse, à l’Equateur et au Honduras au premier tour, la France a rempli son premier objectif: terminer en tête du groupe E. Et si cette première place a avant tout permis aux Bleus d’éviter l’Argentine en huitièmes de finale, cela a également été l’occasion de rappeler une statistique: depuis 2002, l’équipe étant sortie première du groupe E a été systématiquement en finale ensuite. On ne voit pas pourquoi les Bleus ne feraient pas aussi bien que l’Allemagne en 2002, l’Italie en 2006 ou les Pays-Bas en 2010…
Parce que les quarts de finale
On passera sur la constance du football allemand au plus haut niveau, l’Allemagne ayant toujours été parmi les huit dernières équipes qualifiées en Coupe du Monde depuis… 1954, et on fera remarquer que les quarts de finale réussissent particulièrement aux Bleus. Alors qu’à les enchaîner, les Allemands ont connu du déchet, comme en 1994 et 1998 notamment, la France affiche un parfait quatre sur quatre dans l’exercice. Après un large succès sur l’Irlande du Nord en 1958 (4-0), les Bleus sont notamment sortis vainqueurs de deux séances de tirs au but, en 1986 face au Brésil (1-1 ap) puis en 1998 face à l’Italie (0-0 ap), avant de tomber à nouveau le Brésil en 2006 (1-0).
Parce que le 4 juillet
Les plus anciens se souviendront peut-être que c’est un 4 juillet que l’Allemagne a décroché sa première étoile, en signant l’une des plus grosses surprises en finale grâce à son succès sur la Suisse. Mais depuis, jouer un 4 juillet ne rappelle n’est pas synonyme de bons souvenirs pour le football allemand. C’est en effet le 4 juillet 1998 que les Allemands ont connu l’une de leurs pires défaites en Coupe du monde, s’inclinant 3-0 face à la Croatie en… quarts de finale. Quatre ans plus tard, c’est cette fois en finale que l’Allemagne perdait, cette fois face au Brésil, cette fois 2-0, mais toujours un 4 juillet. A l’inverse, en 1982, juste avant Séville, la France avait étrillé ce jour-là l’Irlande du Nord 4-0.
Parce que Deschamps
Didier Deschamps est un gagneur né. Son palmarès en atteste et c’est encore plus vrai lorsqu’il s’agit de disputer le tournoi final d’un Mondial ou d’un Euro. A tel point qu’après avoir disputé dix matches de Coupe du Monde, six en tant que joueurs et quatre en tant qu’entraîneur, Didier Deschamps est toujours invaincu avec 8 victoires et 2 nuls au compteur. Seul Mario Zagallo fait mieux avec 10 victoires et 2 matches nuls (1958, 1962) en tant que joueur et 6 victoires en tant qu’entraîneur principal (1970), ses compatriotes Vava et Zito affichant également 10 matches sans défaites en 58 et 62 (*).
(*) Ricardo Giusti et Julio Olarticoechea ont respectivement 11 et 12 matches sans défaite avec l’Argentine mais ont été éliminés aux tirs au but en 1990 en demi-finale.