Le premier juin dernier, pour la première fois depuis plus d’une année, un vol commercial a relié l’Algérie et la France, annonçant une ouverture partielle des frontières aériennes de l’Algérie, fermées depuis le mois de mars 2020, à cause de la crise sanitaire du coronavirus. Près d’un mois après cette ouverture, les questions se font de plus en plus insistantes quant à la poursuite, pendant le mois de juillet, de cette ouverture « partielle » du ciel. Va-t-elle se poursuivre ? Certains sont optimistes, tandis que d’autres craignent le pire.
Des vols commerciaux s’effectuent actuellement, depuis et vers l’Algérie, avec six différents pays à travers le monde. Il s’agit de la France, la Tunisie, l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et de la Turquie. Des informations non officielles font aussi état d’un possible rajout d’une ligne reliant l’Algérie et l’émirat de Dubaï. Ceci dit, face au silence des autorités compétentes, rien n’est sûr. Ce qui met les compagnies aériennes, au même titre que les voyageurs, dans un flou total qui va aboutir soit sur une fermeture du ciel, soit sur un nouveau plan de vol pour le mois de juillet.
Un silence assourdissant des autorités
Face à un silence mortuaire des autorités Algériennes, la compagnie aérienne nationale Air Algérie ne pourrait qu’alimenter la confusion en restant, à moins d’une semaine de l’expiration du programme de dessertes pour le mois de juin, sans la moindre ébauche d’un nouveau plan de vol pour le mois de juillet.
Les compagnies aériennes étrangères quant à elles s’impatientent. Certaines ont même commencé à informer leurs clients que les vols pourraient tous être annulés après la fin du mois de juillet, indique nos confrères du quotidien Liberté, ce que laisse, et à juste titre, présager l’absence d’une communication de la part des autorités Algériennes.
Les membres du comité scientifique chargé de la surveillance de la pandémie en Algérie sont partagés. Certains affirment que la situation sanitaire dans le pays est inquiétante, et d’autres appellent à l’augmentation du nombre des vols. Alors, face à une compagne vaccinale titubante et au risque des variants du Covid, durablement installés en Algérie, tout le monde se demande si la volonté de la diaspora et les besoins d’Air Algérie feront le poids.