ORAN – Les participants à une conférence nationale, organisée lundi à Oran à l’occasion de la célébration de la journée nationale du chahid, ont insisté sur la poursuite du processus d’édification de l’Algérie et sa préservation par fidélité aux chouhada.
Lors de cette rencontre organisée par le département d’histoire et d’archéologie de l’université d’Oran 1 « Ahmed Benbella » sous le thème « le chahid demeure un symbole de la mémoire pour les générations », ils ont rappelé en substance que les martyrs ont sacrifié leurs vies pour que vive l’Algérie indépendante, appelant les jeunes à rester fidèles aux chouhada en poursuivant avec détermination le processus de construction et d’édification et préservant l’Algérie et ses acquis.
Les participants ont mis l’accent sur l’intensification des actions de collecte et d’enregistrement des témoignages vivants au service de l’écriture de l’histoire de la guerre de libération nationale, soutenant « que ce qui a été écrit est faible et pas à la hauteur de la grandeur de cette révolution ».
Cette rencontre a été marquée par des communications sur les martyrs de la guerre de libération et la symbolique de la célébration de la journée du chahid et des batailles de la guerre de libération.
L’universitaire Belbouri Sid Ahmed de l’université d’Oran 1 a évoqué tous les martyrs, d’armes, de plume, de la photo et de financement .
Le conférencier a abordé, dans ce sens, la lutte et le combat de certains dont Ahmed Zabana, Hamou Boutlélis et Ahmed Réda Houhou.
Pour sa part, l’universitaire Mekahli Mohamed de Sidi Bel Abbès a rappelé le combat du journaliste égyptien Ilhami Badreddine durant la guerre de libération qui tomba au champ d’honneur en Kabylie en 1957, tout en rappelant le soutien arabe à la guerre de libération .
L’assistance dont des étudiants du département d’histoire et d’archéologie ont suivi, en outre, des interventions sur les « attaques du Nord constantinois », « la symbolique du chahid dans la mémoire d’Oran » et « le chahid Chériet Ali Cherif » ainsi qu’un témoignage vivant de la moudjahida Fatiha Zemmouchi.