Le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Salim Labatcha, est revenu ce mardi 26 janvier, sur la question des retraites et celle du pouvoir d’achat des Algériens.
Intervenant sur la chaine Echorouk News, le SG de la centrale syndicale a d’emblée indiqué que « l’augmentation du pouvoir d’achat est tributaire de la réorganisation des marchés », notamment avec les prix actuels.
Avec les augmentations qu’on connut la plupart des produits alimentaires de large consommation, le successeur de Sidi Saïd estime que « le salaire mensuel qui devrait permettre à l’employé algérien de subvenir à ses besoins est de 75 000 dinars (7.5 millions de centimes).
Une façon, selon lui, pour les citoyens, de rattraper la perte de pouvoir d’achat provoquée par l’envolée des prix des produits de large consommation due, entre autres, à la dévaluation de la monnaie nationale.
Retraites : « Nous n’allons pas abandonner nos revendications »
Pour ce qui est des retraites, Salim Labatcha déclare : « Nous n’allons pas abandonner la revendication concernant la révision de l’actuelle loi sur la retraite ». Et « nous continuerons à revendiquer le droit à la retraite pour le travailleur ayant exercé 32 ans »
Dans ce même contexte, il déplore qu’au moment où son syndicat attendait des réponses du gouvernement, c’est le DG de la Caisse nationale de retraites CNR qui a répondu. « Nous attendons une réponse de la part du gouvernement, mais pas du directeur de la CNR », a-t-il ajouté.
Appelant l’État à cesser de faire des cotisations des salariés une source destinée aux subventions sociales, le SG de l’UGTA a remis en cause les chiffres relayés supposés représenter l’aide du Trésor public à la CNR.
Poussant encore plus loin son coup de gueule, le patron de la centrale syndicale estime qu’il n’est pas « concevable de demander à un travailleur de financer la création d’emploi », soulignant au passage que les assurances sociales subventionnent actuellement « des médicaments sexuels produits par les étrangers ».