Les campagnes de vaccinations anti-COVID-19 coïncident cette année avec l’administration du vaccin antigrippal recommandé chaque automne pour les populations à risque. De ce fait, certains spécialistes notamment étrangers parlent désormais d’une co-vaccination grippe/covid.
Pour ce qui est des médecins algériens, nombreux d’entre eux ont rassuré que l’administration des deux vaccins est possible et évidemment faisable, à condition de respecter un intervalle de 14 jours. Aujourd’hui, le professeur Rachid Belhadj, directeur des activités médicales et paramédicales au CHU Mustapha Pacha, s’est prononcé sur le sujet.
Intervenant ce samedi 2 octobre, sur les ondes de la radio nationale, professeur Rachid Belhadj a réitéré la nécessité des vaccinés contre la covid-19 de recevoir également le vaccin anti-grippal. Ce dernier est, selon l’intervenant indispensable pour les personnes âgées et celles souffrants de maladies chroniques qui doivent cependant consulter un médecin avant d’aller se faire vacciner.
Lors de son intervention médiatique, le spécialiste a révélé que le vaccin contre la grippe qui est incontournable, diminue le risque d’attraper la covid-19 et atténue ses symptômes en cas de contamination.
Une étude américaine confirme ce constat
En effet, ce constat a été prouvé par des chercheurs américains ayant mené une étude sur un échantillon de 70 mille patients atteints de covid-19. L’étude consiste a comparé les données des patients ayant reçu le vaccin antigrippal et celles des patients qui ne l’ont pas reçu.
Les résultats de l’étude ont montré que la majorité des patients atteint de covid-19 et qui ont eu le vaccin contre la grippe n’ont pas été hospitalisés, hormis quelques cas très rares. Enfin, l’étude américaine a également insister sur le fait que les vaccins anti-covid demeurent un moyen de protection efficace permettant de renforcer l’immunité et les défenses de l’organisme.