L’Institut Pasteur d’Algérie (IPA) a annoncé avant-hier que le bilan des nouveaux variants en Algérie s’est alourdit, avec la confirmation de S(65) nouveaux cas du variant britannique et (101) nouveaux cas du variant nigérian, ce qui représente un total de cent soixante-six (166) nouveaux cas.
Évoquant cette hausse inquiétante, le professeur Mohamed Belhocine, membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de l’épidémie, a affirmé que ces chiffres sont loin de refléter la réalité.
En effet, le spécialiste estime que les chiffres avancés par l’IPA sont loin des vraies statiques et des bilans des nouveaux variants en Algérie, confirmant dans ce sillage que le séquençage de l’Institut Pasteur « Ne donne pas la totalité de l’image de la situation ».
Le même responsable a affirmé lors de son passage sur les ondes de la radio nationale qu’afin d’avoir une appréciation exhaustive de la situation, « Il aurait fallu avoir une capacité de tester bien plus large ».
Les mises en gardes de Djenouhat
Pour sa part, le Pr Kamel Djenouhat, a mis en garde contre une « hausse fulgurante » du nombre de personnes affectées dans les prochains jours.
Ce dernier estime que, la recrudescence de ces nouveaux variants menace la stabilité sanitaire que le pays a connue au cours des quatre derniers mois grâce à l’acquisition de l’immunité collective.
Tout en rappelant que le variant nigérian est plus mortel que les autres souches de la Covid-19, l’intervenant a fait savoir qu’une étude a été engagée en Algérie dont les résultats seront connus dans les prochains jours.
