Les cours de pétrole ont connu une tendance baissière importante ces dernières semaines pour toucher leur plus bas niveau depuis plus de cinq mois. Le Brent était coté à 48,82 dollars le 4 mai dernier. En effet comment peut-on expliquer cette accélération baissière ? Jusqu’où peut-elle réellement aller ? Nous avons voulu tenter de répondre à cette question en interrogeant le professeur de thermodynamique à l’École nationale polytechnique d’Alger, Chems-Eddine Chitour.
Il nous a déclaré que « la chute des prix de pétrole peut se poursuivre ». Contacté hier par téléphone, le professeur a précisé que « la baisse enregistré ces dernières semaines des prix était prévisible ». Il dira dans ce sens qu’actuellement « ce qui est important à dire c’est que si les pays producteurs, membres et non-membres de l’OPEP, ne procèdent pas, dans les plus brefs délais, à la prolongation et à l’application de l’accord sur la réduction de la production pétrolière, la chute des prix ne va pas s’arrêter ».
Il a souligné dans ce sens qu’il y a plusieurs paramètres qui expliquent l’effondrement des cours de pétrole, notamment par la réduction de la demande en Chine, la hausse de la production en Libye, au Nigeria. Aussi, le professeur a fait savoir qu’il y a une forte possibilité de la continuité de la réduction des prix par la réduction de la consommation de l’énergie pendant la période de l’été.