Kamal Sanhadji président de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, a souligné que l’agence s’appuiera sur le meilleur de ce qui se trouve dans les systèmes de santé approuvés dans le monde pour la mise en place d’un nouveau système de santé développé offrant des soins de qualité » outre une plus large prévention contre les différentes maladies.
Sanhadji a déclaré lors de son entretien à la radio nationale, dimanche que l’Agence sera « totalement souverain » et jouira de l’indépendance et de la suprématie de la décision après avoir obtenu de larges pouvoirs, ajoutant que la création de l’agence permettra la réforme du système de santé en établissant une relation directe entre la sécurité nationale et la santé publique.
Le professeur a expliqué que l’agence s’appuiera sur des techniques de gestion nouvelles et mises à jour, notant que cela dépendra également de la formation et que nous utiliserons nos compétences algériennes à l’étranger et en bénéficierons ici pour former les compétences locales.
Le Directeur de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire a révélé que le personnel médical algérien continuera à travailler dans son pays en promettant de supprimer les obstacles bureaucratiques entravant leur développement avec un objectif d’une mise en place d’un système de santé local qui permet à l’Algérien d’obtenir des soins médicaux de qualité dans son propre pays .
Dans son intervention, le professeur Senhadji s’en prend violemment à l’Organisation mondiale de la santé, qu’il accuse d’avoir « tâtonné » et «slalomé» dans la gestion « irrationnelle » de la pandémie du coronavirus.
S’agissant sur le protocole thérapeutique à la base de la « chloroquine » ainsi que l’appel de l’OMS à l’arrêt immédiat du traitement, Sanhadji a considéré que cet engagement comme une « honte », soulignant qu’il existe des lobbies financiers mondiaux visant la commercialisation d’autres traitements médicaux qui coûtent plus cher pour maximaliser les profits, estimant toutefois que les critiques du Président des États-Unis Donald Trump envers l’OMS sont totalement justifiés.
Le professeur s’en prend, également, à cette organisation pour avoir, récemment, publié un document affirmant que l’Algérie détient un taux de contamination au Covid-19 « important » qu’annoncé, et que la détection de celui-ci « n’est pas parfaite » alors que, poursuit-il, l’utilisation rationnelle de la Chloroquine a démontré son succès de traitement.
Rédaction d’Algérie360