L’armée a réitéré sa position vis-à-vis des préalables au dialogue formulés par le panel avec à sa tête l’ancien ministre Karim Younès, les qualifiant encore une fois d’ « idées empoisonnées »
Pour la revue de l’armée, « cela va complètement à l’encontre de l’intérêt suprême du pays qui requiert de faire barrage à la logique de la bande qui n’a de cesse de véhiculer des idées empoisonnées adoptées par certaines parties gravitant autour d’elle et visant à porter atteinte à l’indépendance de la justice et à influer sur ses décisions à travers, notamment, l’appel à l’élargissement des détenus parmi ceux qui ont violé les symboles des institutions du pays et fait outrage à l’emblème national, ceci dans une tentative claire qui donne à la bande et à ses relais, une occasion pour échapper à la sanction et revenir pour semer l’anarchie et impacter sur le cours des événements », peut-on lire dans l’éditorial d’El-Djeich du mois d’août.
« Sinon comment expliquer les tentatives de certains d’appeler les services de sécurité à alléger les mesures de sécurité prises au niveau des entrées de la capitale et des grandes villes, sachant que ces mesures sécuritaires ont été prises essentiellement, depuis le début, dans le carde des dispositions visant à accompagner le peuple que la protection et la préservation de la patrie », ajoute la revue El-Djeich.
L’armée a donc invité à « rehausser le niveau du débat, d’éviter de se fourvoyer dans des questions secondaires, de poser des conditions préalables et des diktats illégaux ».
M.A.Y