Date d’arrivĂ©e des premiers vĂ©hicules importĂ©s en AlgĂ©rie dĂ©voilĂ©e

Date d’arrivĂ©e des premiers vĂ©hicules importĂ©s en AlgĂ©rie dĂ©voilĂ©e

Le Directeur gĂ©nĂ©ral du dĂ©veloppement industriel au ministĂšre de l’Industrie, Ahmed Salem Zaid, a rĂ©vĂ©lĂ© que la date d’entrĂ©e de la premiĂšre voiture importĂ©e en AlgĂ©rie se fera au cours du premier trimestre de l’annĂ©e prochaine.

Ahmed Salem Zaid a dĂ©clarĂ©, lors de son passage sur les ondes de la chaine 1 de la Radio Nationale, que la plupart des constructeurs et agents intĂ©ressĂ©s par l’importation de voitures ont dĂ©posĂ© leurs dossiers au niveau du ministĂšre. En prĂ©cisant qu’entre 110 et 120 demandes ont Ă©tĂ© comptabilisĂ©es. Soulignant que ce nombre peut diminuer. D’autant que la condition de base pour exercer une telle activitĂ© est que les concessionnaires doivent disposer d’une licence de l’usine propriĂ©taire de la marque pour garantir la technologie et la sĂ©curitĂ© du vĂ©hicule.

Le responsable a aussi expliquĂ© dans le mĂȘme contexte, que le cahier des charges oblige Ă©galement les importateurs de vĂ©hicules neufs Ă  ne fournir que des voitures d’une seule marque. GrĂące Ă  un contrat le liant Ă  une usine automobile pour Ă©viter le monopole de l’activitĂ© de vente. Comme la licence doit provenir directement de l’usine d’origine dans le pays d’origine.

Qu’a-t-il dit Ă  propos du montage automobile ?

Par ailleurs, pour ce qui est du domaine de la construction automobile en AlgĂ©rie, le mĂȘme intervenant a rĂ©vĂ©lĂ©, qu' »il existe de nombreuses marques intĂ©ressĂ©es Ă  entrer sur le marchĂ© algĂ©rien, qui sont considĂ©rĂ©es comme prometteuses dans ce domaine ». Il a ajoutĂ© qu’actuellement, l’identitĂ© de ces marques ne peut ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ©e qu’aprĂšs l’achĂšvement de la phase de nĂ©gociations.

Le directeur gĂ©nĂ©ral du dĂ©veloppement industriel au ministĂšre de l’Industrie est Ă©galement revenu sur le contrat conclu avec la sociĂ©tĂ© italienne Fiat, qu’il juge important. D’autant plus qu’il contribuera au dĂ©veloppement de l’industrie automobile en AlgĂ©rie, et cela attend un accord avec d’autres marques.

Enfin, Ahmed Salem Zaid a Ă©galement prĂ©cisĂ© Ă  propos du taux d’insertion dans la filiĂšre automobile en AlgĂ©rie, que « la nouvelle loi exige que l’exercice de cette activitĂ© s’engage Ă  atteindre, Ă  compter de la date d’obtention de l’agrĂ©ment, un taux d’insertion minimum. À la fin de la deuxiĂšme annĂ©e, il est de 10 %. À la fin de la troisiĂšme annĂ©e, 20 %. A la fin de la cinquiĂšme annĂ©e, 30% doivent ĂȘtre atteints.