Le premier véhicule « Hatchback Hyundai », monté à l’usine de Tiaret du groupe « Tahkout », a été exposé lundi 30 avril 2017 à l’occasion de la célébration de la Journée internationale du travail, en présence des ministres du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, et de la Culture et des Relations avec le Parlement par intérim, Azzeddine Mihoubi.
Ce véhicule, qui s’ajoute à la série montée par le complexe Hyundai de Tiaret, est doté d’un moteur de 107 chevaux, d’une cylindrée de 1.4 essence, selon le directeur de Hyundai Algérie, Brahim Smaili.
Le même responsable a annoncé que 500 unités de cette marque, fabriquées dans ce complexe, seront bientôt sur le marché algérien. Il a ajouté que le complexe monte également d’autres marques à l’instar de Hyundai I10, Accent, Tucson, Creta et Santa Fe.
« L’usine produira prochainement un véhicule Accent à 100% algérien », a-t-on souligné.
Le montage de véhicules de marque Hyundai a été lancé dans ce complexe le 1er novembre dernier pour un investissement de 250 millions de dollars et une capacité de production de 30.000 véhicules/an, dans une première étape, pour atteindre 200.000 véhicules/an après cinq années, a-t-on indiqué.
Fin mars, cette usine était au coeur d’une polémique, soupçonnée de tricherie, en livrant des véhicules qui ne sont pas assemblés en Algérie. Des images circulant sur les réseaux sociaux montraient des voitures « déjà assemblées, mis à part leurs pneus ».
La polémique a poussé le ministère de l’Industrie à dépêcher une inspection, qui a émis un résultat positif à l’issue de son enquête. Quelques jours plus tard, le Premier ministre Abdelmalek Sellal affirmait que cette usine respectait le cahier de charges relatif à l’investissement dans ce domaine.
Il a estimé que l’industrie automobile nécessitait un passage graduel, de l’industrie de pièces de rechange et des accessoires automobile à des étapes « plus complexes » de la production.