Les deux candidats pour la présidence de la fédération algérienne de football Djahid Zefizef et Abdelhakim Serrar dévoilent leurs programmes. Ils se disent tous les deux ambitieux pour le développement du football national.
Les regards seront braqués jeudi, le 7 juillet, sur la salle des conférences du complexe olympique Mohamed Boudiaf, qui abritera l’assemblée générale élective de la FAF. Comme tout le monde le sait, deux hommes seulement se sont portés candidats pour la succession de Charaf-Eddine Amara. En effet, il s’agit de Djahid Zefizef et Abdelhakim Serrar. Les deux concurrents sont en pleine campagne électorale. Ils ont choisi l’est comme point de départ.
Les deux prétendants pour le trône du siège de Dely Brahim dévoilent leurs programmes. Dans des interviews accordées pour nos confrères d’Echourouk, Zefizef et Serrar se disent ambitieux de servir le football national.
«Ce sont les membres de l’assemblée générale qui m’ont demandé de me porter candidat pour la présidence de la FAF. Je cumule une grande expérience de 20 ans d’expérience dans le football que je vais mettre au service du football national. Mon programme consiste à restructurer le football dans les divisions amateurs. C’est la meilleure façon pour créer de jeunes sélections nationales d’un bon niveau. On va dévoiler un programme détaillé aux membres de l’AG, on espère les convaincre». Dira Zefizef.
Il parle également de la sélection nationale A et de Djamel Belmadi. «Ma grande expérience à la FAF me servira beaucoup. Je sais ce dont a besoin la sélection nationale. Concernant Belmadi, je pense qu’on est en plein campagne électorale et je ne veux pas l’évoquer. C’est d’ailleurs lui-même qui a demandé à ne pas être cité car il ne veut pas s’impliquer».
Serrar : «Je protègerai la sélection nationale et Belmadi »
L’autre prétendant, Abdelhakim Serrar, n’est pas à présenter. Ancien footballeur international, il cumule lui également environ 25 ans d’expérience comme dirigeant. Il répond au profil pour gérer la première instance du football national.
«Si je me suis porté candidat, c’est parce que j’ai à cœur de purifier l’entourage du football national. J’ai aussi pour ambition de protéger la sélection nationale des coulisses. On a déjà vu comment elle en a été victime du jeu des coulisses lors du match retour des barrages face au Cameroun. Mon autre ambition est de présenter un dossier lourd afin que notre pays ait l’honneur d’abriter une coupe d’Afrique des nations. Si je serai président, la sélection nationale jouera dans différentes villes du pays. Dans mon bureau, il y a des diplômés et ceux qui connaissent bien le football national. Il y a aussi d’anciens joueurs emblématiques comme Lakhdar Belloumi et Tadj Bensaoula. Aussi, j’ai choisi les membres de mon bureau des quatre coins du pays. C’est la meilleure façon pour créer un équilibre régionaliste. ». Dira-t-il.
Le président de l’ESS donne plus d’explications comment il va protéger l’EN des coulisses. «Mon premier objectif est d’intégrer l’Algérie dans les instances internationales, notamment à la CAF. Si on gagne une place seulement au bureau exécutif de l’instance continentale, cela va nous permettre d’avorter tous les plans qui visent l’Algérie».
Serrar parle du sélectionneur national Djamel Belmadi. «Belmadi est un phénomène. Ce qu’il a fait avec la sélection nationale en est la preuve. Si je deviens président de la FAF, ma relation avec lui sera fraternelle. On s’échangera les idées pour l’intérêt de la sélection nationale ». A-t-il conclu.