Présidentielle 2024 anticipée : la 1ère candidate, Assoul interroge sur ce « revirement »

Présidentielle 2024 anticipée : la 1ère candidate, Assoul interroge sur ce « revirement »

En Algérie, l’élection présidentielle anticipée a été fixée par le Chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune au 7 septembre 2024.  La nouvelle date de scrutin a été dévoilée dans un communiqué jeudi passé.

Ce calendrier donnera au président sortant Abdelmajid Tebboune plus de cinq mois pour faire campagne pour sa réélection. Même si le chef d’état algérien n’a pas officiellement annoncé son intention de briguer un second mandat à la tête du pays.

Seule Zoubida Assoul, membre de l’Union pour le changement et le progrès, s’est présentée pour défier Abdelmdjid Tebboune si toutefois il se présenterait pour briguer un second mandat, et a réagi suite à l’annonce de l’anticipation de l’élection présidentielle pour le 7 septembre prochain, mais aussi aux raisons évoquées par l’APS des suite de cette décision de Tebboune.

En effet, c’est via un post sur sa page Facebook, que Zoubida Assoul a réagi suite à l’annonce de Tebboune et ce en commençant par interroger : « Peut-on parler d’élection anticipée à 3 mois du scrutin ? » En ajoutant que c’est « Par communiqué du 21/3/2024 le chef de l’Etat a annoncé sa décision d’avancer la date du scrutin présidentiel prévu pour décembre 2024 au 7 septembre de la même année. »

Zoubida Assoul revient sur les explication de l’APS

Le communiqué d’Assoul précise aussi que : « L’APS nous expose 24 heures après les motifs qui seraient à l’origine de cette décision, alors que la même agence nous annonçait le 27/2/2024 par respect de la Constitution et du peuple seul détenteur de la souveraineté, les élections présidentielles auraient lieu à la date légale. »
En interrogeant sur l’événement majeur qui a plaidé en faveur de ce revirement, Zoubida Assoul s’interroge aussi sur le droit du peuple algérien de connaître les véritables motivations qui justifient cette décision.
Le communiqué de Zoubida Assoul conclut en posant la question : « peut-on dans le cas d’espèce et au regard de la lettre et de l’esprit de la constitution notamment l’article 91 alinéa 11 mais aussi politiquement parler d’élection présidentielle anticipée ? »

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