Présidentielle/Benflis sait comment récupérer l’argent volé

Présidentielle/Benflis sait comment récupérer l’argent volé

Le candidat à l’élection présidentielle du 12 décembre prochain, Ali Benflis, a expliqué ce mercredi, lors du Forum du journal El-Hiwar qu’il existe cinq procédures pour contribuer à la récupération de l’argent volé.

Pour cela, le candidat compte sur l’action diplomatique : Il existe des accords internationaux pour lutter contre la contrebande et la corruption. Il a suggéré que la diplomatie algérienne aille aux pays concernés pour soulever la question du recouvrement de ces fonds. Il peut compter aussi sur des cabinets d’avocats spécialisés dans la récupération des fonds pillés, que nous pouvons exploiter, rapporte le site Ennahar.

Le candidat à la présidence, Ali Benflis, a déclaré qu’après la chute des prix du pétrole en juin 2014, le Conseil des ministres avait déclaré que l’Algérie n’était pas en crise. Il a ajouté que le président et son gouvernement avaient à l’époque 190 milliards de dollars de réserves, dont 140 milliards ont été dépensées en cinq ans.

Aucune augmentation de salaire
Ali Benflis a souligné que la situation de l’économie algérienne aujourd’hui requiert des efforts communs et un dialogue entre toutes les parties, ajoutant que les revenus de l’Algérie aujourd’hui ne dépassent pas 30 milliards de dollars par an et les dépenses avoisinent 50 milliards de dollars.

Il a déclaré que ceux qui promettent des augmentations de salaire au peuple algérien, en particulier aux travailleurs, vendent des rêves au peuple algérien. Il a par ailleurs souligné que l’État ne pouvait pas effacer les dettes des entrepreneurs ayant bénéficié de l’aide de l’ANSEJ, notamment ceux dont l’entreprise est en bonne situation financière.

Concernant la justice, Ali Benflis a déclaré que s’il était élu, il libérerait la justice et supprimerait l’ingérence constitutionnelle du président dans le système judiciaire. Abordant les relations entre l’Algérie et la France, Ali Benflis a indiqué qu’il rétablirait les relations algéro-françaises à leur niveau. Il estime en outre que la France doit s’excuser.

Ouramdane Mehenni