Le candidat à l’élection présidentielle anticipée, Youssef Chahed, actuel chef du gouvernement tunisien, a annoncé avoir renoncé à sa deuxième nationalité pour pouvoir se présenter à ce scrutin prévu en septembre, ont rapporté mercredi des médias locaux.
Cette information a été communiquée par M. Chahed, dans un post publié sur sa page facebook, a indiqué l’agence TAP.
Dans ce post, l’actuel chef du gouvernement a écrit que «l’article 74 de la Constitution stipule que tout candidat à la présidence de la République titulaire d’une autre nationalité doit présenter un engagement d’abandon de la deuxième nationalité à l’annonce de son élection», a ajouté la même source.
M. Chahed a expliqué, également, qu’il avait obtenu sa deuxième nationalité «comme des centaines de milliers de Tunisiens ayant résidé et travaillé à l’étranger».
Il a invité, en outre, tous les candidats à la présidentielle se trouvant dans cette situation à faire de même. Selon une source citée par l’agence TAP, Youssef Chahed avait fait des études en France et titulaire de la nationalité française avant d’y renoncer le jour où il a déposé sa candidature au scrutin présidentiel le 9 août 2019.
A ce propos, le Journal officiel de la République française datant du 20 août 2019 a publié l’information de l’abandon par Youssef Chahed de sa nationalité française.
En vertu de l’article 74 de la Constitution, si le candidat à la présidence de la République est titulaire d’une autre nationalité que la nationalité tunisienne, il doit présenter dans le dossier de candidature un engagement stipulant l’abandon de l’autre nationalité à l’annonce de son élection en tant que Président de la République.
D’autres candidats à la présidentielle sont également titulaires d’une double nationalité. Il s’agit notamment de Hechmi Hamdi, président du
Courant Al-Mahaba et Mehdi Jomaâ, président du parti Al-Badil et ancien chef de gouvernement, a fait savoir l’agence TAP, précisant que M.Jomaâ s’était engagé, lors du dépôt de sa candidature à abandonner sa deuxième nationalité en conformité à la Constitution et à la loi électorale.
APS