Présidentielle/Tebboune « en capacité d’augmenter les réserves de change »

Présidentielle/Tebboune « en capacité d’augmenter les réserves de change »

Le candidat libre aux prochaines élections présidentielles Abdelmadjid Tebboune a confirmé ce mercredi sa capacité d’augmenter les réserves de changes du pays s’il sera élu lors de la présidentielle du 12 décembre prochain.

Lors de son passage à la radio nationale ce matin, Tebboune a indiqué que « si le vol, le détournement de fonds et les surfacturations s’arrêtés, je pourrais augmenter les réserves de change », « j’ai les mécanismes pour le faire », a-t-il affirmé. Pour rappel, certains juristes imputent à Tebboune d’être complice, le fait qu’il soit au courant de détournements qu’il n’a pas signalés à la justice.

S’agissant de l’ancien système, dont les rênes étaient entre les mains de la « Bande », Tebboune a indiqué que cette dernière a « causé une hémorragie financière terrible au pays. Ce qui l’a mené à une situation des plus difficile, malgré ses capacités économiques et sa jeunesse ». Pour lui, « l’argent a corrompu l’État et ses institutions à tous les niveaux y compris les élections. Tout le pays a failli être vendu ».

Par ailleurs, l’invité de la radio a réaffirmé qu’il est un candidat libre et qu’il n’est plébiscité par aucune institution de l’État.

L’ANP travaille pour maintenir règles de la Constitution
La candidat à la présidence de la République a fait savoir aussi qu’en principe, « nous sommes entrés dans une phase de construction d’une nouvelle république basée sur l’autorité du peuple, conformément à l’article 7 de la Constitution ». Une constitution qui, « malgré ses faiblesses, a sauvé l’Algérie de plusieurs glissades sérieuses », a-t-il encore affirmé.

Cependant, Abdelmadjd Tebboune s’est attaqué aux parties qui refusent la tenue des élections en estimant qu’au moment où l’ANP « travaille pour maintenir les règles de la Constitution, certains qui proclament la démocratie essayent de les transgressé ».

Dévoilant de plus en plus les détails de son programme électoral, l’ancien Premier ministre a évoqué le sujet de l’égalité entre les hommes et les femmes. « La femme est une citoyenne tout comme l’homme. Elle a tous les droits. Elle n’est pas un décor et ne le sera pas », a-t-il souligné. Selon lui, le pays compte beaucoup de femmes cadres, intellectuelles et universitaires. « C’est des énergies qu’il faut exploiter pour développer l’Algérie », a-t-il affirmé.

Khelifa Litamine