Il s’est fait le devoir de «se limiter aux questions relatives à son secteur de compétence, l’industrie et les mines, et les actions menées pour l’attraction des investisseurs étrangers vers la destination Algérie dans le cadre de la nouvelle ambition industrielle de l’Algérie», poursuit la même source. «Pour la précision, Mme Fay Beydoun, directrice exécutive de l’American Arab Chamber of Commerce, co-organisatrice de la rencontre d’affaires à Detroit, a fait une présentation des indicateurs globaux de l’économie algérienne et a fait référence au montant de 260 milliards USD pour le prochain quinquennal 2014-2019.» Le département de Bouchouareb annonce qu’une évaluation détaillée de ce 2e road show d’affaires est en cours de réalisation.
La règle 49/51 révisée
Lors de la rencontre, Bouchouareb a mis en avant «l’excellence industrielle et technologique, le pouvoir innovant des entreprises américaines qui est notoire. Leur intérêt pour notre pays nous remplit d’espoir quant aux perspectives qui s’ouvrent à nous tous». Il a souhaité «approfondir ce partenariat, le diversifier, créer toutes les conditions pour sa réussite», sachant que «l’Algérie est un pays riche en opportunités pour les entreprises américaines».
Le partenariat est riche dans le domaine énergétique. «Les entreprises américaines ont trouvé souvent un élan décisif à leur expansion, et ce partenariat est une preuve de la fiabilité de notre pays et son riche potentiel». Le ministre a invité les entreprises américaines à investir en Algérie qui veut ouvrir davantage son économie sur le monde et en «nous inscrivant dans les tendances structurantes de l’industrie mondiale». La stratégie industrielle vise à «encourager l’excellence et l’innovation» dans différents secteurs tels les TIC, l’industrie mécanique, le machinisme agricole et la fabrication d’engins de travaux publics, d’équipements et de machines-outils.
Le ministre a souhaité à cet égard que «les chefs d’entreprises y trouvent les ouvertures partenariales qu’ils recherchent» et a invité les entreprises américaines «à nouer des liens, à visiter notre pays pour prendre la mesure des possibilités qui s’ouvrent à elles». Dans le domaine minier, Bouchouareb a soutenu qu’«il n’est plus question d’exporter ces richesses à l’état brut, mais d’encourager l’installation d’industries de valorisation. Nous attendons de nos partenaires des apports en matière de technologie, de transfert de savoir-faire, de formation et de management». A propos de la règle 51/49%, il a noté qu’elle «demeure mais ne figure plus dans le Code des investissements comme exigence de pré-admission. Il sera pris en charge dans le cadre de la réglementation des activités».
Karima Sebai