Prévention des incidents: 4.338 dossiers examinés de janvier à mai 2016 à Alger

Prévention des incidents: 4.338 dossiers examinés de janvier à mai 2016 à Alger

ALGER- Des usines, des établissements recevant du public et des habitations font l’objet de visites régulières des agents et des cadres de la Protection civile qui ont traité de janvier à mai 2016, un total de 4.338 dossiers de prévention répartis entre des déplacements sur les lieux et des études sur plan notamment des installations classées et des immeubles à grande hauteur.

Une source de la Protection civile a indiqué que les études sur plan et les visites de prévention étaient nécessaires « pour s’assurer qu’aucun danger ne plane sur les usagers et les occupants des immeubles destinés à diverses fonctions comme la production économique et les loisirs ou encore l’habitat ».

Des évènements récents comme l’incendie du Club Nadi Layali à Ryadh El Feth ayant causé la mort d’une personne et l’incendie d’un bâtiment à Bab El Oued rappellent combien « il est nécessaire de veiller à la conformité des moyens de lutte contre les incendies », a souligné la même source.

D’ores et déjà, la Protection civile de la wilaya d’Alger fait état de 518 incendies en milieu urbain (habitation, magasins, marchésà) et de 40 incendies en milieu industriels lors des six premiers mois de l’année.

La Protection civile a indiqué que la lutte contre ces incidents commence avant même l’obtention du  permis de construire car des études sur plan sont effectuées « pour donner un avis sur les installations de sécurité comme la présence des issues de secours et des extincteurs ».

Une fois les travaux achevés, le maître d’ouvrage demande un certificat de conformité et une commission de la Direction de l’urbanisme, de la Protection civile et de l’APC effectuent une sortie sur site pour vérifier s’il n’y a pas de modification ou d’ajout d’éléments lors de la construction.

« Avant l’entrée en exploitation des établissements recevant du public, des bâtiments à usage d’habitation ou des installations classées, on vérifie les moyens de désenfumage et de détection ainsi que les extincteurs. Selon le type de construction, on prévoit des visites de contrôle périodiques, pour veiller à la maintenance des équipements », a fait remarquer la Protection civile.

Ces visites peuvent être trimestrielles, semestrielles ou annuelles, ajoute-t-on en précisant que « s’il y a une défaillance, un procès-verbal est établi afin d’y remédier ».

En outre, pour les installations classées, le décret 06-198 de mai 2006 il est exigé une étude de danger et une étude d’impact sur la base desquelles un avis préalable est donné et une fois les travaux réalisés, une commission de wilaya prévoit une visite sur site pour attribuer un certificat de conformité d’exploitation sur la base de prescriptions citées dans l’étude de danger, souligne-t-on.

Certaines zones à risque sont identifiées comme les zones industrielles de Rouiba et Reghaïa ainsi que la raffinerie de Baraki où « il y a un potentiel calorifique important et où la Protection civile prévoit des moyens de secours pour chaque établissement à côté d’un plan d’intervention recensant les moyens humains et matériels d’intervention à quoi s’ajoutent deux manoeuvres par an sur ces sites ».