Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Ramtane Lamamra, a qualifié, jeudi, les informations rapportées par certains médias sur le manquement des institutions algériennes spécialisées quant à la prise en charge du dossier de prévention du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme d’ »une tempête dans un verre d’eau sans fondement aucun ».
S’exprimant devant la presse au terme d’une audience accordée à la présidente de l’Assemblée nationale de la République serbe, Maja Gojkovic, il a précisé que « du point de vue technique, des rapports sont adressés au groupe Groupe d’action financière (GAFI), faisant remarquer que « l’Algérie avait actualisé ses lois et informé les parties concernées et ce dernier « rend publics des bulletins et recommande aux institutions bancaires de faire preuve de vigilance avec certains pays qui n’ont pas encore adapté leurs législations ».
Lamamra n’a pas manqué de souligner que l’ »Algérie l’avait fait à travers l’enrichissement de ses lois et la mise en place de mécanismes qui veilleront à leur application ».
La réaction du ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale intervient au lendemain de celle du porte parole du même département ministériel qui avait indiqué, hier, qu’ »en réaction à ce qui a été relayé par certains médias avec exagération et imprécision, voire parfois une désinformation, sur la prise en charge par les institutions algériennes spécialisées du dossier de prévention du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme, que ce dossier « figure en tête des engagements internationaux de l’Algérie. Il n’est pas de nature à être traité à un niveau bilatéral avec aucun pays arabe ou autre ».