Le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, a été empêché, avant-hier, d’animer une conférence-débat à Oum El-Bouaghi. En effet c’est dans une vidéo, sur sa page facebook, que Djilali a annoncé qu’il ne pourra pas être au rendez-vous avec les citoyens de la ville : «J’ai le regret de vous informer que la conférence-débat que je devais animer et qui était organisée par l’association agréée Aurès Macomades au centre-ville d’Oum El-Bouaghi, a été tout bonnement empêchée par les services de police», explique-t-il.
Selon le président de Jil Jadid, les services de sécurité et l’autorité locale ont justifié cet empêchement par « les dangers et les risques de l’infiltration d’éléments hostiles à tout débat». Dans un communiqué publié le même jour, le parti a dénoncé ces pratiques qui empêchent d’aller vers une nouvelle Algérie et qui contrarient la volonté du pouvoir d’ouvrir un dialogue sérieux. «Pressions, intimidations et menaces contre les militants et cadres de Jil Jadid, les responsables de l’association Aurès Macomades et même le propriétaire de l’espace où devait se dérouler l’événement ont été les armes choisies pour faire échouer cette rencontre entre Soufiane Djilali et les citoyens de la wilaya d’Oum El-Bouaghi», dénonce le parti dans la même source.
Pour sa part, Soufiane Djilali a présenté ses excuses aux citoyens ayant fait le déplacement pour y assister. «Nous présentons nos excuses aux citoyens qui se sont déplacés en grand nombre pour débattre de l’avenir du pays ainsi qu’à nos amis journalistes qui ont fait le déplacement pour cet événement citoyen», conclut-il.
S. O.