Alors que l’équipe du Mouloudia Club d’Alger s’apprêtait à recevoir l’équipe de la JS Saoura, le 10 février dernier, une polémique a secoué la maison du Doyen. En effet, arrivé en retard à la réunion d’avant match, le portier algérien du MCA, Farid Chaâl, a été écarté du groupe des Mouloudiens.
Se rendant à la mosquée pour y effectuer la prière du vendredi, Farid Chaâl n’a pas été accueilli à bras ouverts par son désormais, ex-entraîneur, le tunisien Faouzi Benzarti.
Donnant l’instruction de se présenter à la traditionnelle causerie d’avant match, qui coïncidait avec l’heure de la prière, l’ancien sélectionneur de la Tunisie, Faouzi Benzarti, n’a pas apprécié le retard de son joueur.
Suite à la polémique qui a suivi cet épisode, Benzarti a pris la parole pour répondre. Ainsi, l’ancien entraîneur du Mouloudia Club d’Alger a dit, « On avait un match à 16h. J’avais demandé aux joueurs de ne pas quitter l’hôtel. Je ne l’ai pas vu ni jeudi, ni vendredi. » dit-il lors d’une émission sur une chaîne tunisienne.
En réponse aux critiques qui l’ont visé pour « avoir privé Farid Chaâl de la prière du vendredi » Benzarti a poursuivi, « Je n’ai pas apprécié le fait qu’il a dit que je l’ai privé de la prière. Je n’ai privé personne de critiquer sa religion. Il ne m’a pas demandé l’autorisation pour se rendre à la mosquée. En outre, il n’a pas dit qu’il s’était absenté et qu’il a enfreint l’ordre de ne pas quitter l’hôtel quelques heures avant le match, il a préféré sortir cet alibi. » ajoute-t-il sur le plateau de la chaîne tunisienne.
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Retour sur la polémique Chaâl-Benzarti : les explications de l’administration du MCA
Prenant de plus en plus d’échos, l’administration du club du Mouloudia d’Alger a publié un communiqué, le 13 février dernier, pour mettre un terme aux critiques qui « nuisent au club à la veille d’un match important. » lit-on dans le communiqué.
De son côté, l’ex-adjoint de l’entraîneur Faouzi Benzarti, Reda Falhi, s’est exprimé au micro de la presse algérienne en évoquant, « une affaire qui a pris une tournure fausse et qui aurait dû être abordé d’une autre manière. » dit-il avant d’ajouter que « Chaâl a quitté l’hôtel sans demander la permission de l’entraîneur et le règlement a été appliqué, car il s’agissait d’un cas disciplinaire. » explique-t-il.
De son côté, le président du conseil d’administration du Mouloudia Club d’Alger, Hakim Hadj Redjem, s’est montré déçu de l’ampleur que « cette affaire » a pris et a déclaré que, « certains s’investissent pleinement pour nuire au Mouloudia. Nous traversons une période sensible, nous ne pouvons pas comprendre cet agenda contre le club. » dit-il.