Meziane Ighil s’est porté candidat à la présidence de la fédération algérienne. Mais son dossier et son recours ont été rejetés par la commission électorale de la FAF. Pis, il a été débouté par le TAS algérien. L’ancien sélectionneur national dénonce un coup prémédité.
Tout comme Abdelkrim Medouar, le dossier de candidature de Meziane Ighil à la présidence de la FAF a été rejeté. Il a introduit un recours, mais il n’a pas été retenu. La raison ? C’est le mandatement non règlementaire et une sanction sportive levée.
Le concerné a porté plainte au TAS algérien. Hélas, il a été débouté. Le TAS a entériné la décision de la commission électorale.
« Et pourtant, je remplis tous les critères. Je suis sur la scène footballistique depuis plus de 50 ans. D’abord comme footballeur, puis dirigeant, puis entraineur. J’ai cumulé pratiquement toutes les fonctions. Franchement, j’ai l’impression que j’ai été lésé dans mon pays ». S’exprime Ighil avec une grande amertume.
Ighil parle d’un coup prémédité
Poursuivant sa déclaration, Meziane Ighil ne mâche pas ses mots. En effet, il accuse certaines personnes de lui barrer la route vers la présidence de la FAF, sans citer de noms.
« En toute modestie, je réponds au profil pour être le président de la FAF. Je me vois quelqu’un qui jouit de l’expérience suffisante pour apporter un plus au football algérien. Je me suis porté candidat à la présidence de la FAF. J’ai fourni tous les documents dans le dossier de candidature, qui a été, malheureusement, rejeté. Je ne sais pas pour quelles raisons la commission électorale a fait dans les deux poids deux mesures ». A-t-il indiqué.
« Franchement, j’ai rencontré plusieurs obstacles. On a tout fait pour me barrer la route vers la présidence de la FAF. Je pense que l’unique candidat a été choisi dès le début. C’est un coup prémédité ». A-t-il dénoncé.