La Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe ont dévoilé la sélection officielle en lice pour l’édition 2024 du Prix de la littérature arabe, qui rassemble des écrivains et des auteurs d’origines multiples, dont l’Algérie, le Liban, la Tunisie et la Palestine.
Créé en 2013, ce prix, doté d’une récompense de 10 000 euros, distingue les créations littéraires arabes, qui se présentent sous forme de romans ou de recueils de nouvelles, écrites en arabe et traduites en français, ou simplement écrites en français.
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— Afropages (@Afropages) July 12, 2024
Amina Damerdji en compétition pour le prix de la littérature arabe 2024
Chaque année, un comité de sélection se penche sur les ouvrages publiés récemment par des maisons d’édition arabes et françaises. Ensuite, un jury composé de personnalités éminentes des médias, de littérature et d’arts se réuniront pour élire celui ou celle qui succédera à Feurat Alani, lauréat de l’édition 2023.
Pour la nouvelle édition 2024, la Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe ont établi une liste de sept noms pour concourir au Prix de la littérature arabe de l’année 2024. Par ailleurs, dans cette liste figure le nom de l’écrivaine d’origine algérienne Amina Damerdji disputera ce trophée aux côtés de Mohammed Alnaas, Aymen Daboussi, Dominique Eddé, Amira Ghenim, Karim Kattan et ala Moughanie.
Pour ce nouveau concours, Amina Damerdji sera en lice grâce à son roman « Bientôt les vivants« . Le jury se réunira à l’automne pour sélectionner le ou la lauréat(e) de cette édition. Il ou elle sera dévoilé(e) lors d’une cérémonie qui sera organisée en date du 27 novembre 2024.
Bientôt les vivants, un livre brûlant sur la décennie noire algérienne
Prix Transfuge du roman francophone 2024, « Bientôt les vivants » d’Amina Damerdji revient sur une époque marquante de l’histoire d’Algérie, la décennie noire, à travers le portrait d’une femme étonnante et oubliée, Selma, qui ne cesse de se relever après chaque chute.
Grâce à ce livre, l’écrivaine remonte à une Algérie, à l’époque du président Chedli Bendjedid, secouée par les manifestations et émeutes populaires. Les pages de « Bientôt les vivants » relatent des colères, des orages et des coups de tonnerres, pour raconter une histoire qui fait trembler en traversant chaque chapitre de ce livre brûlant.
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