Le ministre du Commerce Kamel Rezig s’est exprimé sur la question de la flambée des prix des produits alimentaires et des fruits et légumes durant les premiers jours du mois de Ramadan 2021.
Face à un marché en ébullition depuis le début du mois sacré, le premier responsable du secteur commercial en Algérie a tenu, tant bien que mal, à expliquer les raisons derrière la flambée des prix tout en se montrant plutôt rassurant quant à la situation du marché dans les prochains jours.
D’emblée, Rezig a reconnu que les prix des produits de large consommation ont effectivement connu des hausses depuis le début de Ramadan, assurant qu’ils commencent déjà à revenir progressivement à la normale.
Intervenant, hier mercredi, en marge de l’inauguration d’un nouveau centre commercial dans l’ouest de la capitale, Rezig affirme que « dans les prochains jours, les prix des produits hors saison ayant connu une forte demande reviendront à leurs prix normaux comme ce fut le cas avant le début du mois de Ramadhan ».
À ce propos, il affirme que plusieurs produits ont enregistré des augmentations comparativement aux années précédentes, tandis que d’autres sont quand même restés stables. « Plusieurs produits ayant connu des augmentations de prix le premier jour du mois de Ramadhan lors des années précédentes n’ont pas connu d’augmentation cette année », a-t-il déclaré.
« Les récoltes hors saison et la spéculation »
Pour ce qui est des raisons ayant entrainé cette situation, le ministre du Commerce a cité plusieurs facteurs, dont les récoltes de certains fruits et légumes hors de leurs saisons ainsi que les pratiques spéculatives de certains commerçants.
Selon lui, les hausses enregistrées dans certains produits reviennent essentiellement à la forte demande et face à une offre qui est restée plutôt stable. À cela s’ajoute, selon toujours le même responsable, le fait que certains de ces produits ne sont pas dans leurs saisons de récolte, ce qui entraine inéluctablement leurs hausses.
« Il faut que le citoyen sache que certains produits ne sont pas de saison, ce qui induit une certaine augmentation de prix. Cela ne signifie pas, néanmoins, qu’il n’y a pas une certaine frange de commerçants qui profitent de cette occasion pour spéculer », a-t-il souligné.