ALGER – Les prix des fruits et légumes frais, qui connaissent actuellement une nette hausse, vont bientôt revenir à leur « situation d’équilibre » dès la mise sur le marché des premières récoltes saisonnières, a assuré lundi un responsable au ministère de l’Agriculture.
« Actuellement, on est dans une période d’arrière-saison (soudure) où on consomme toujours les récoltes de l’hiver. Mais à partir d’avril, on aura les nouvelles récoltes précoces de la saison », a déclaré à la presse le directeur de la régulation et du développement de la production céréalière auprès de ce ministère, Chérif Oumari, en marge d’une journée de sensibilisation sur la campagne céréalière tenue à Alger.
« Les récoltes enregistrées à ce jour sont très encourageantes et les indicateurs en termes de production sont positifs. On a même enregistré des volumes plus importants que l’année précédente notamment pour la pomme de terre », a-t-il fait savoir.
Selon lui, les prix des fruits et légumes, essentiellement la pomme de terre et l’ail, « vont bientôt revenir à leur situation d’équilibre » notamment avec les mesures prises par les pouvoirs publics pour assurer l’équilibre sur le marché national, ajoutant que tous les indicateurs en termes de production sont « satisfaisants ».
Pour la pomme de terre, la production du sud est « largement suffisante », a signalé le même responsable en précisant qu’au nord du pays, « nous sommes en pleine récolte de la pomme de terre de primeur » surtout à Alger, Boumerdes, Tipasa, Skikda et à Mostaganem.
Concernant l’ail, il a également assuré que les prix allaient baisser dès la mise sur le marché de sa récolte primeur dans les prochains jours, et que le secteur s’attend cette année à une importante production de l’ail sur une superficie qui dépasse les 10.000 hectares, contribuant à baisser son importation.
S’agissant des pommes, il a tablé sur une production de 500.000 tonnes qui sera récoltée à partir de juin.
Pour couvrir les besoins du marché en ce fruit durant la période de soudure, le ministère attend actuellement les quotas d’importations qui seront attribués aux importateurs historiques le temps d’avoir la récolte nationale, a-t-il précisé.