Le secteur de la santé est très important au sein du société, mais malheureusement beaucoup de personnes se tournent vers le privé pour de meilleurs services.
En Algerie, le secteur public dispense des soins pour toutes les spécialités, les moyens ne sont pas toujours au rendez-vous. C’est ce qui pousse les patients à se tourner vers le privé. Ils cherchent donc une meilleure prise en charge.
Les patients algériens demandent le le contrôle des prix
Même si les Algériens se tournent vers le privé pour leurs soins, un petit hic subsiste : le prix des consultations et des interventions médicales au sein du secteur privé de la santé. En effet, c’est une réclamation qui est réitérée.
Beaucoup d’Algériens se plaignent des tarifs , et se disent contraints d’accepter la situation. Dans certaines situations, ils n’ont vraisemblablement pas le choix en ce qui concerne la santé et se retrouve donc à devoir débourser des sommes qui vont au delà de ce que leur pouvoir d’achat leur permet.
C’est dans ce cadre, qu’ils se révoltent sur les réseaux sociaux et prennent la parole afin de demander une révision radicale des le système de tarification, non seulement.
Plafonnement des tarifs : le Dr Bekkat s’exprime
Il faut dans un premier temps savoir que le Dr Mohamed Bekkat Berkani, président du Conseil de l’Ordre des médecins. Il a donc une vision globale de la situation et peut s’exprimer sur le sujet.
Dans une déclaration faite à « Al-Khabar », il est donc revenu sur les réclamations des patients. Il a donc réfuté toute intention de plafonner le prix des examens pour les médecins privés.
Le Dr Bekkat explique qu’il serait préférable, pour les patients qui se plaignent des prix élevés de s’adresser plutôt au secteur public. Selon lui, les patients ne sont pas « obligés » de se tourner vers le privé; et il n’y a pas lieu d’imposer quelconque contraintes de tarifications aux médecins.