Le pain est un aliment qui fait partie intégrante de l’alimentation des algériens et les baguettes s’achètent en grande quantité. Le mois de Ramadan arrive à grand pas et les citoyens se posent des questions quant au prix du pain, au vu de l’inflation généralisée que connaît le pays.
L’union générale des commerçants et artisans algériens a tenu à rassurer les consommateurs sur le maintien des coûts actuels .
En effet elle a appelé l’ensemble des boulangers au niveau national à garder les prix tels qu’ils sont et à ne pas l’augmenter sachant que celui ci est subventionné.
Le ministre du commerce Rezig a lui aussi appuyé le fait que toute tentative d’augmentation du prix du pain serait stoppée par les mesures qui ont été prises.
D’ailleurs une coordination entre les producteurs et les services de sécurité va être établie afin de mieux superviser les choses sur le terrain, et d’avoir à l’œil d’éventuels faits interdits comme les entrepôts illégaux.
L’UGCAA rassure les boulangers
L’UGCCA a également rassuré tous les boulangers au niveau national que « le dossier du pain et leurs revendications légitimes sont soulevées au plus haut niveau de l’Etat » et que « la porte du dialogue est ouverte, sachant qu’il y a une série de réunions qui se tiennent au siège du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, en présence de représentants des boulangers de toutes les régions du pays, sous la bannière de l’UGCCA ».
Elle a également tenu à souligner aux boulangers l’importance que donne l’État à leurs revendications et à la situation. En effet, les dossiers liés seront étudiés en priorité et leurs remarques seront entendues.
C’est dans le même contexte qu’une réunion se tiendra prochainement au siège du ministère du commerce regroupant le ministère des finances et la direction générale des impôts afin de remettre à l’ordre du jour et mettre en place la décision du président de la république Abdelmadjid Tebboune selon laquelle l’impôt imposé aux boulangers ne concernera que les bénéfices et non le chiffre d’affaires, et ce à partir du mois de mars.
Il avait évoqué cela lors d’une entrevue avec les médias, en indiquant que cette décision sera bel et bien officialisée dans la loi de finances complémentaire de 2022. Cette question devient très importante au vu de la situation commerciale des boulangers qui se voient dans la difficulté, a noter qu’à cause de la baisse des marges bénéficiaires des boulangers, plus de 14.000 boulangeries ont changé d’activités en 4 ans.