Depuis le début conflit entre la Russie et l’Ukraine le 24 février 2022, les cours du pétrole ont connu des hausses de prix spectaculaires avec des records jamais atteints depuis 2008. En effet le prix du baril a atteint les 140 dollars durant les premiers jours du mois de mars en cours. Mais depuis quelques jours les prix du baril repartent à la baisse, en restant toujours au-dessus des 100 dollars. Les prix du pétrole ont chuté dans les échanges ce mardi 15 mars, atteignant leur plus bas niveau en deux semaines.
Baisse des prix du baril
En effet, hier lundi 14 mars 2022 le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en avril a baissé de 4,91% à 103,95 dollars, après avoir brièvement dépassé les 5% de baisse. Aux environs de 9H55 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord cédait de son côté 4,03 % à 108,13 dollars.
Ce mardi 15 mars, les prix du Brent ont chuté de 5,95 dollars, soit 5,6%, à 100,95 dollars le baril à 07h47 GMT, après avoir plongé de plus de 6 dollars à 100,05 dollars plus tôt dans la session.
Le brut américain West Texas Intermediate (WTI) est également tombé sous le niveau de 100 dollars pour la première fois depuis le 1er mars, chutant de 5,49 dollars, ou 5,3%, à 97,52 dollars le baril, après être tombé à 96,70 dollars plus tôt dans la session.
Les raisons de cette baisse
L’une des raisons principales de cette diminution est l’avancée des négociations entre les deux pays en guerre. L’analyste Tamas Vargas décrit ça comme étant “des progrès tangibles”. De plus, pour l’instant la Russie reste indispensable pour l’approvisionnement mondiale en hydrocarbures car les quantités restent limitées. Les pays européens sont toujours très dépendants vis-à-vis du gaz russe, et ne peuvent donc pas se positionner en faveur d’un embargo. Joe Biden, le président des Etats-Unis, lui, l’a fait.
L’autre raison est la hausse du nombre de cas de Covid-19 en Chine, hier lundi 14 mars 2022, les autorités chinoises annoncent dans leur bilan plus de 3400 cas de contaminations à la Covid-19, un des bilans les plus élevés depuis février 2020, ce qui a obligé les autorités chinoises à instaurer un confinement dans certaines régions du pays.
Cette situation aurait d’après les experts « contribué à la chute du prix du pétrole, sachant que la baisse de la croissance économique chinoise a un impact sur la demande ». En effet, la Chine est le premier importateur mondial de pétrole brut, et son pouvoir économique et non négligeable sur les cours du pétrole.