La hausse des prix des hydrocarbures sur marché mondial est une véritable aubaine pour l’Algérie et son économie. Bien que cette hausse soit loin de régler les problèmes économiques du pays, elle pourrait au moins lui permettre de joindre les deux bouts d’ici à 2022 avec moins d’inquiétude.
Il est à rappeler que le FMI a dressé un bilan inquiétant au début de l’année en cours à propos de la situation économique en Algérie. Suite à la hausse des prix de pétrole, le Fonds Monétaire International revoit ses chiffres, et prévoit pour l’Algérie une croissance économique, toujours fragile, mais un tantinet plus radieuse.
Une hausse de croissance, mais aussi du chômage
Selon la dernière révision des perspectives du FMI pour 2021, l’Algérie va finalement connaitre une croissance à 3,4 %. Le FMI avait pourtant prévu pour le pays une croissance à 2,9 % à la fin du premier trimestre 2021. Toujours selon la même source, le déficit de la balance du compte courant devrait connaitre une baisse. Alors qu’il se situait à -12,7 % en 2020, le FMI affirme qu’il ne dépassera pas cette année les -7,6 % du PIB, pour atteindre ensuite les -5,5 % en 2022.
En outre, concernant le taux de chômage, les prévisions du FMI ne sont guère réjouissantes. Les Calculs du Fond Monétaires international affirment que les choses ne risquent pas de s’améliorer pour le marché de l’emploi en Algérie. Le FMI prédit une progression du taux de chômage qui devrait atteindre les 14,1 % fin 2021, puis les 14,7 % en 2022.
Enfin, Le FMI prévoit une hausse de l’inflation en Algérie en 2021, avant d’exploser en 2022. En effet, et selon les chiffres qui ressortent de la dernière révision de ses perspectives, le FMI s’attend à ce que l’inflation grimpe à 6.5 % avant la fin de 2021, et ce, avant qu’elle n’atteigne les 7.6 en 2022. Cette explosion est notamment expliquée par la sécheresse qui a porté un coup dur à la production agricole.