Ce n’est pas pour rien que beaucoup d’investisseurs s’intéressent depuis longtemps et actuellement au pétrole brut, aussi appelé « or noir ». Cette source d’énergie est en effet très précieuse et l’économie mondiale en est extrêmement dépendante, y compris depuis le développement des nouvelles énergies renouvelables.
Le fameux pétrole algérien, le Sahara Blend a réussi à enregistrer de nouvelles plus-values, après avoir été marqué par une chute brutale pendant ces dernières semaines face au Brent et à certains bruts du Golfe, pour atteindre un cours de 110,74 dollars le baril, soit une augmentation de 2,26%.
Il est évident que le pétrole algérien occupe la cinquième place des bruts les plus chers au monde, en raison de ses qualités chimiques dont il bénéficie, étant donné qu’il est considéré comme un brut léger et permet aux sociétés internationales de raffinage du pétrole de le transformer de manière simple et peu coûteuse pour être utilisé comme carburant dans le secteur d’aviation et d’automobile.
Pour rappel, après une spectaculaire flambée des cours enregistrée depuis le début du conflit armé entre la Russie et l’Ukraine, le pétrole a connu une nouvelle baisse du fait de l’intensification des mesures de confinement en chine pour gérer la pandémie de covid-19.
Toutefois, parallèlement à cette situation volatile issue du conflit russo-ukrainien ainsi que de la pandémie de covid-19, les prix du pétrole ont progressé le vendredi 26 avril 2022 pour dépasser à nouveau la limite des 100 dollars le baril. Ainsi, à l’ouverture des marchés le vendredi 27 avril 2022, le cours du Brent était de 105,14 dollars le baril, alors que le prix du baril de pétrole pour une livraison au mois de juillet se situait à 101,98 dollars.
Evolution des cours du pétrole à l’international
Le marché s’inquiète toujours du ralentissement au niveau de la demande, en particulier en Chine, qui peut être exacerbé par un brutal resserrement des politiques de la banque centrale américaine.
En effet, Le cours du baril de Brent de la mer du nord pour une livraison en juin 2022, a chuté de 2,42% pour atteindre les 104,97 dollars. De même pour le West Texas Intermediate (WTI) américain, qui a baissé de 2,62% pour clôturer à 102,41 dollars.
Les opérateurs ont les yeux rivés sur la Chine, où les mesures de confinement massif sont maintenues à Shanghai, alors que Pékin demeure sous une stricte surveillance, bien que, le nombre de nouveaux cas tende à décroître dans les deux villes.
Mardi dernier, l’agence de notation Fitch a revu à la baisse d’un demi-point son estimation de croissance prévue pour la Chine en 2022, passant de 4,8% à 4,3%, pour prendre en compte à la fois les conséquences des récents confinements mais surtout le fait que, de son point de vue, les autorités de ce pays ne renonceront pas avant l’année prochaine à leur politique de « zéro Covid ».