Depuis l’invasion des Russes en Ukraine le 24 février 2022, le prix du pétrole fluctue et atteint des sommets mais a été revu à la baisse pour diverses raisons. En effet, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en avril a baissé de 4,91% à 103,95 dollars, après avoir brièvement dépassé les 5% de baisse. Aux environs de 9H55 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord cédait de son côté 4,03 % à 108,13 dollars.
L’une des raisons principales de cette diminution est l’avancée des négociations entre les deux pays en guerre. L’analyste Tamas Vargas décrit ça comme étant “des progrès tangibles”. De plus, pour l’instant la Russie reste indispensable pour l’approvisionnement mondiale en hydrocarbures car les quantités restent limitées. Les pays européens sont toujours très dépendants vis-à-vis du gaz russe, et ne peuvent donc pas se positionner en faveur d’un embargo. Joe Biden, le président des Etats-Unis, lui, l’a fait.
L’impact du confinement chinois sur le prix du pétrole
Le 13 mars, 3 393 cas de Covid-19 ont été annoncés en Chine, obligeant les autorités à instaurer un confinement pour les citoyens. Cette situation aurait d’après les experts « contribué à la chute du prix du pétrole, sachant que la baisse de la croissance économique chinoise a un impact sur la demande ». En effet, la Chine est le premier importateur mondial de pétrole brut, et son pouvoir économique et non négligeable sur les cours du pétrole.
Ce confinement va avoir des conséquences considérables sur l’économie du pays, avec l’instauration d’un confinement strict dans de nombreuses , selon lequel une seule personne par foyer est autorisée à sortir une fois tous les deux jours. Ce processus aura des impacts sur le pouvoir d’achat chinois, sur l’activité touristique et commerciale mais aussi sur plusieurs autres secteurs d’activité comme celui du transport.