Le procès de l’affaire du groupe « Amenhyd » spécialisé dans l’hydraulique s’est ouvert, hier mercredi, au Tribunal de Sidi M’Hamed (Alger).
En effet, le premier jour du procès, hier, a été consacré à l’audition des frères Chelghoum, propriétaires du groupe « Amenhyd ». Aujourd’hui, c’était le tour d’autres accusés, dont l’ancien premier ministre Abdelmalek Sellal.
Dans cette affaire, Sellal est poursuivi en sa qualité d’ancien ministre des Ressources en eau. Il est accusé d’abus de fonction, dilapidation de deniers publics et octroi de privilèges injustifiés.
Sellal se dit prêt à se sacrifier
Convoqué par le juge pour répondre aux accusations retenues contre lui ; l’ancien premier ministre est vite monté au créneau pour se défendre, mais aussi pour dénoncer, une nouvelle fois, son emprisonnement.
« Je ne sais pas qu’est-ce que je fais ici ? J’avais un rôle politique, les prérogatives du gouvernement étaient souveraines. Je ne dépendais pas de la fonction publique », a-t-il déclaré, selon nos confrères de Liberté.
« Un premier ministre est avant tout un homme politique. Dans le monde, il n’existe pas de Premier ministre emprisonné (…) S’il faut me condamner à 100 ans, faites-le. Je n’ai pas peur ! », a ajouté Sellal.
Pour rappel, la dernière condamnation de Sellal remonte à dimanche dernier. L’ex-premier ministre, poursuivi dans le procès de Melzi, a été condamné à 5 ans de prison ferme. Une peine qui s’ajoute à longue liste de procès.