42 manifestants devrait être jugés aujourd’hui par le tribunal de Sidi M’hamed. Sept d’entre eux ont fait l’objet d’un lourd réquisitoire, deux ans de prison et 100 000 da d’amende ont été requis à l’encontre de Chatri Mouloud, Guerroudj Samir, Timsi Nacer, Ould Taleb Amine, Boudraâ Abderrahmane, Ouidir Khaled et Bibi Makhlouf.
Un autre groupe de détenus comparait en ce moment devant le juge. Il s’agit de Amar Acherfouche, Arezki Chami, Hilal Yahiaoui, Abdelbasset Khebani, Mohand Ameziane Behloul, Nabil Bounouh et Kamel Boualouache. Les sept détenus on été arrêté le 28 juin 2019 pour avoir brandi le drapeau amazigh, précise le média INTER-LIGNES Algérie.
Pour Mustapha Bouchachi membre du collectif de défense des détenus: « ces jeunes ont été lésés en les laissant en prison pendant plusieurs mois, c’est une véritable injustice. Mais nous avons un grand espoir qu’ils soient tous libérés aujourd’hui. »
Me Djamel Benyoub a déclaré quant à lui que « les détenus n’ont commis aucun délit qui doit être punis par la loi surtout qu’il n’existe aucun texte de loi qui interdit le port de drapeau amazigh. Notre espoir est de voir aujourd’hui une justice libre et indépendante, une revendication tant réclamée par les magistrats lors de leur grève. C’est donc une occasion pour les juges de montrer à l’opinion publique que la justice a réellement gagné son indépendance et ceci par la libération de tous les détenus du hirak ».