Ce jeudi 9 juin a marqué le début du procès tant attendu de l’affaire « Future Gate » ; impliquant plusieurs personnalités célèbres sur les réseaux sociaux ; à l’instar de Numidia Lezoul et Farouk Boudjemline, connu sous le pseudo de Rifka.
Après plusieurs reports, le procès de l’affaire « Future Gate » a débuté hier au tribunal de Dar El Beida à Alger. Cette affaire d’arnaque et d’escroquerie implique une agence d’études à l’étranger « Future Gate » et plusieurs influenceurs célèbres sur les réseaux sociaux. Il s’agit de l’actrice Numidia Lezoul et des deux jeunes instagrameurs Boudjemline Farouk (Rifka) et Mohamed Aberkane (Stanley).
Au cours de l’audience, le juge a entendu quatorze (14) mis en cause impliqués dans cette affaire et près d’une centaine de victimes escroquées ; mais aussi les plaidoiries du parquet et de la défense des accusés. Le verdict de l’affaire « Future Gate » tombera jeudi prochain, à savoir le 16 juin.
Procès « Future Gate » : des peines de prison requises contre les influenceurs
Lors du procès qui s’est tenu hier au tribunal de Dar El Beida à Alger ; le procureur de la République a requis des peines d’emprisonnement allant d’un (1) à huit (8) ans de prison à l’encontre les principaux accusés dans l’affaire d’escroquerie « Future Gate ».
En effet, une peine d’un an de prison ferme a été requise contre Numidia Lezoul, Boudjemline Farouk (Rifka) et Mohamed Aberkane (Stanley). La même peine d’emprisonnement a été requise à l’encontre de Hadji Zakaria, Chouchane Abderrahmane et Rachdi Anis ; en leur qualité de managers des influenceurs.
Le principal mis en cause ; en l’occurrence Rezagi Oussama le propriétaire de l’agence « Future Gate », risque une peine de huit ans de prison ferme tandis que sa mère, ancienne députée, risque une peine de trois ans de prison ferme.
« Future Gate » : Numidia et Rifka se défendent devant le juge
La chanteuse et actrice Numidia Lezoul s’est exprimée devant le juge et a pointé du doigt l’agence de publicité qui s’est occupée de son contrat ; affirmant qu’elle n’avait reçu aucune somme d’argent pour cette publicité.
D’ailleurs, l’influenceuse a révélé devoir percevoir une somme de 300.000 dinars pour la promotion faite des services de la société fictive « Future Gate » ; notant le fait qu’elle n’avait perçu aucun centime.
Pour sa part, Farouk Boudjemline, alias Rifka, a nié l’ensemble des accusations retenues à son encontre. Devant le juge du tribunal de Dar El Beida (Alger) ; le jeune influenceur a affirmé ignorer les intentions du principal accusé (Oussama) ; révélant avoir perçu un montant de 400.000 dinars par mois afin de faire la promotion de « Futur Gate ».
De son côté, Oussama Rezagui, principal accusé et propriétaire de « Future Gate » n’a pas hésité à accuser les influenceurs de chantage ; niant avoir exploité des étudiants en Ukraine.