De janvier au mois de juin dernier, les prix à la production sortie d’usine du secteur industriel public ont connu une hausse de 2,7% par rapport à la même période en 2018. Selon l’Office national des statistiques (ONS), qui rapporte l’information dans un communiqué rendu public hier samedi, cette variation haussière est similaire à celle enregistrée durant le 2e trimestre 2019 et par rapport à la même période de l’année 2018. Toujours d’après cette même source, cette fluctuation à la hausse a débuté en 2018.
En effet, durant le 1er semestre de l’année en cours et par rapport à la même période 2018, les prix à la production industrielle du secteur public (hors hydrocarbures) ont connu une hausse de (+2,7%), une variation similaire à celle enregistrée durant le 2e trimestre 2019 et par rapport à la même période de l’année écoulée, selon les données de l’ONS.
Durant le 2e trimestre et par rapport au 1er trimestre 2019, la majorité des prix a été caractérisée par de légères hausses ou légères baisses. Ainsi la plus importante hausse des prix sortie-usine optique acheteur, toutes taxes comprises hors transport, a été réalisée par les industries sidérurgies, métalliques, mécaniques et électriques (ISMMEE) avec +1,7%, des textiles (+1,6%) et des mines et carrières (+1,3%).
D’autres secteurs industriels ont connu de légères variations haussières des prix à la production.
Il s’agit des industries des cuirs et chaussures (+0,6%), des matériaux de construction et de l’agro-alimentaires avec(+0,3%) pour chaque secteur et les industries chimiques ((+0,1%). Le secteur de l’Energie, quant à lui, a affiché un recul de -0,8% de prix à la production et celui des bois, liège et papier a également baissé de (-0,1%).
Durant le 2e trimestre 2019 et par rapport à la même période de l’année dernière, les données statistiques de l’Office indiquent, que la majorité des secteurs a connu des hausses, à l’exception des industries des cuirs et chaussures et l’Energie qui ont reculé respectivement de -3,3% et -0,6%. La plus importante hausse des prix à la production (+11,1%) a été enregistrée par les industries des mines et carrières, suivies par les industries des textiles (+10,3%), les industries des bois et liège (+7,5%), les ISMMEE (+5%), les industries chimiques et celles de l’agroalimentaires avec +0,4% pour chaque secteur et les industries des matériaux de construction (+0,3%).
De janvier à juin dernier, les prix à la production ont connu une hausse de 2,7% par rapport à la même période en 2018. Cette variation haussière, similaire à celle enregistré durant le 2e trimestre 2019 et par rapport à la même période de l’année 2018, a concerné pratiquement tous les secteurs d’activités à l’exception des industries des cuirs et de l’Energie qui ont reculé respectivement de -2,4% et -0,4%.
La hausse des prix à la production la plus prononcée, durant cette période, a touché les industries des textiles (+10%), les mines et carrières (+9,6%), les industries des bois,
liège et papier (+8%), les
ISMMEE (+3,6%), l’agro-alimentaire (+1,7%) et enfin les industries chimiques (+0,4%).
Les prix à la production des industries des matériaux de constructions et des industries diverses, quant à eux, ont stagné durant les six premiers mois 2019 et par rapport à la même période en 2018.
Pour rappel, l’évolution moyenne annuelle des prix à la production industrielle publique hors hydrocarbures sur toute l’année 2018, avait augmenté de 2,1% par rapport à 2017.
Faut-il souligner enfin que l’ONS ne donne aucun indice sur la production des usines de montage automobile. C’est d’autant plus intéressant à savoir dès lors où dans ce secteur précis des mesures de restriction des volumes d’importation des collections SKD&CKD sont entrées en vigueur au mois de mai dernier.
