L’Algérie est un immense pays regorgeant de ressources naturels. Avec son immense désert de deux millions de kilomètres carré, son littoral et ses hautes chaines de montagnes. Le pays le plus grand d’Afrique a toutes les conditions nécessaires réunis sur son territoire afin de devenir un géant de la production d’énergies renouvelables.
Le monde d’aujourd’hui connait véritablement une révolution en ce qui concerne la production des énergies. Les grandes puissances mondiales se redirigent toutes, progressivement, ,vers les énergies renouvelables. L’enjeu climatique étant au premier plan, mais aussi la santé des êtres vivants et la préservation des ressources souterraines.
Afrique du Nord et Moyen-Orient : la ruée vers les énergies renouvelables
Selon un classement 2021 établi par la compagnie « British Petroleum », l’Algérie a été classée dans le top cinq des gros producteurs arabes de l’énergie renouvelable.
En effet, la première place revient à ’Égypte. Le pays des pharaons a atteint la barre des 10,5 térawatts à l’heure dans la production d’énergie ; soit une augmentation de 8,3 % par rapport à 2020.
Le Maroc vient en deuxième position dans le classement en termes de production d’énergie renouvelable avec environ 7 térawatts par heure, les Émirats suivent, derrière, avec 5 térawattheures et l’Arabie Saoudite vient ensuite avec 0,8 térawatt à l’heure.
L’Algérie, deuxième pays maghrébin et cinquième au classement arabe, a produit pour l’année de 2021 : 0,7 térawatt à l’heure. Reculant ainsi de 2,4 % dans sa production par rapport à 2020.
Quel est le potentiel du pays dans le domaine ?
Le potentiel photovoltaïque de l’Algérie est estimé à près de 2,6 millions de térawatts/heure (TW·h) par an, soit 100 fois la consommation mondiale d’électricité. Les wilaya du sud algérien, qui dépassent parfois en superficie certains pays dans le monde, sont d’une valeur inestimable.
La littorale algériens de 1200 km offre également l’opportunité au pays de produire de l’énergie marine, à partir des algues et le phytoplancton par gazéification, fermentation ou combustion. Ajoutez à cela les éoliennes, la production d’énergie à partir du biogaz et la géothermie