Le géant pharmaceutique danois, Novo Nordisk, spécialisé dans la production d’insuline pour les patients diabétiques, prévoit de combler une grosse partie du marché algérien d’ici à 2024.
Grâce à ses deux usines de production, le laboratoire pharmaceutique aspire à répondre au besoin national en stylos à insuline de façon quasi-totale. C’est ce qu’a annoncé la directrice générale de Novo Nordisk Algérie, Malika Derghal, lors d’une récente interview publiée dans le journal El Watan.
Novo Nordisk veut couvrir l’ensemble du marché algérien en stylos à insuline
L’usine de Tizi-Ouzou de Novo Nordisk Algérie est en activité depuis plus de deux décennies, produisant annuellement 20 millions d’unités d’insuline sous forme sèche. D’autre part, l’usine de Boufarik, qui a entamé la production en début d’année, a une capacité de fabrication de 55 millions de stylos à insuline par an. Cette expansion majeure de la capacité de production est une étape cruciale pour l’Algérie, qui a désormais mis un terme à l’importation de stylos à insuline.
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« Dès cette année 2023, nous avons assuré que 75% des produits Novo Nordisk proviennent de la production locale et nous aspirons à couvrir 99% du marché algérien en 2024 avec nos produits » explique Malika Derghal.
L’annonce de Novo Nordisk Algérie représente une avancée significative dans la garantie de l’approvisionnement en insuline pour les diabétiques algériens, réduisant ainsi leur dépendance aux importations. La production locale de ces médicaments vitaux devrait également contribuer à la stabilisation des coûts et à l’amélioration de l’accessibilité pour les patients.
Le laboratoire Sanofi lance sa première ligne de production d’insuline en Algérie
Récemment, le groupe pharmaceutique Sanofi a annoncé la mise en œuvre d’un investissement d’une valeur de 100 millions d’euros destiné à soutenir le marché de l’insuline en Algérie.
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Le projet consiste en l’ajout d’une ligne de production d’insuline au sein de l’unité déjà en service de Sidi Abdellah (Alger). Ainsi, ladite ligne devrait entrer en service d’ici à la fin 2023, et devrait, à terme, permettre au groupe d’enregistrer un surplus de production qui sera redirigé vers l’exportation en Afrique.
