L’Algérie se prépare à une avancée majeure dans le domaine de la production pharmaceutique grâce à un nouveau partenariat conclu lors de la visite d’État du président Tebboune en Chine.
Ce partenariat ouvrira la voie à la production de la matière première nécessaire à la fabrication de l’insuline, une nouvelle qui suscite l’espoir dans le secteur de la santé en Afrique.
Algérie-Chine : la matière première de l’insuline bientôt fabriquée en Algérie
Le ministre de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique, Ali Aoun, a annoncé la nouvelle mercredi lors d’une interview accordée à la chaîne Al24.
Selon M. Aoun, « L’accord que vient de signer Saidal avec une société chinoise permettra de se lancer dans la fabrication des matières premières nécessaires à la fabrication de l’insuline, à savoir les cristaux. Ce qui permettra de garantir la production de l’insuline, notamment pour le marché africain ».
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Jusqu’à présent, les relations économiques entre l’Algérie et la Chine se concentraient principalement sur les échanges commerciaux. Cependant, avec la signature de ces nouveaux contrats, la dynamique économique semble sur le point de changer.
Cette annonce revêt une importance capitale pour l’Algérie, qui aspire à renforcer son secteur pharmaceutique et à accroître son autonomie dans la production de médicaments essentiels. En s’engageant dans la fabrication de la matière première pour l’insuline, l’Algérie prend une initiative stratégique pour répondre aux besoins de sa population, mais aussi pour jouer un rôle de premier plan dans la fourniture de produits pharmaceutiques vitaux à d’autres pays africains.
La Chine, la nouvelle source de matières premières de l’Algérie
Le ministre du Commerce, Tayeb Zitouni, a également convenu avec son homologue chinois d’importer de Chine toutes les matières premières qui étaient auparavant importées à des prix élevés d’autres pays.
Le ministre du Commerce a par ailleurs souligné que l’accord avait également été conclu pour exporter les diverses matières disponibles en Algérie vers la Chine.
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Zitouni a ajouté : « Nous espérons que la Chine consolidera sa position en tant que premier partenaire du commerce algérien, car elle occupe actuellement la première place en termes d’échanges commerciaux très importants. »
Ainsi, et d’après Zitouni, il y a un déséquilibre entre les exportations et les importations en Algérie, mais un accord préliminaire a été conclu pour définir, lors de la prochaine commission mixte, les listes des produits à exporter vers la Chine afin de parvenir à un équilibre entre les exportations et les importations. « Aujourd’hui, le volume des échanges est d’environ 9 milliards de dollars, mais il penche en faveur des Chinois. »
