Depuis plusieurs mois, les algériens faisaient face à une hausse des prix considérable les laissant pour beaucoup dans l’inconfort au vu du pouvoir d’achat très bas du citoyen moyen. Néanmoins, ces derniers jours le marché a été régulé et les tarifs ont largement baissé pour la plupart des produits de consommation.
Sur l’ensemble du territoire algérien, les étales affichent enfin des prix plus ou moins abordables en ce qui concerne les produits alimentaires, une baisse très attendue par les consommateurs. En effet, Hadj-Taher Boulenouar le président de l’Association algérienne des commerçants et artisans a estimé la baisse moyenne entre 30 et 40 dinars par produit.
Les pommes de terre par exemple, aliment très consommé par les algériens est au prix moyen de 80 dinars contre 120 dinars il y a quelques semaines alors que les oignons sont affichés à 70 dinars. Le prix des tomates, très demandées en été à lui aussi baissé et a atteint les 110 dinars. Les fruits voient eux aussi le même déclin tarifaire, avec une pastèque qui est passée de 100 à 70 dinars le kilo.
En ce qui concerne les viandes, le prix moyen du poulet a baissé de 120 dinars, une chute très significative qui chiffre vite à l’achat.
Le responsable appelle au soutien des agriculteurs
Après cette baisse des prix, les autorités ne doivent pas se reposer sur leurs lauriers et laisser la situation décroître de nouveau et les agriculteurs ont un rôle majeur dans ce mécanisme de régulation.
C’est dans ce contexte que le chef de l’Union nationale des agriculteurs algériens, Abdellatif Dilmi a affirmé qu’il est nécessaire de soutenir les agriculteurs afin qu’ils ne vendent pas à perte à cause du marché actuel. L’Union nationale des agriculteurs algériens a donc déposé une demande auprès des autorités compétentes afin de soutenir les agriculteurs et ne pas les abandonner dans le cas où les prix atteignent des niveaux records.
Il a aussi mis le point sur les pratiques des commerçants qui interfèrent avec cette baisse et l’accessibilité du produit par le consommateur final.
Les prix continueront à baisser, car comme l’a affirmé Dilmi « plus la température est élevée dans les jours suivants, plus les prix baissent ». En effet, les agriculteurs et les commerçants sont obligés de vendre, s’ils ne veulent pas perdre de grandes quantités de marchandise.