La hausse des prix de certains produits alimentaires, et d’autres produits notamment électroniques, se poursuit. Le constat est fait dans plusieurs supérettes, marchés et grandes surfaces commerciales.
Pour le président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA), El Hadj Tahar Boulenouar, le marché algérien a effectivement connu une hausse concernant quelques produits alimentaires ainsi que les produits non alimentaires.
Interrogé par le quotidien El Watan, il cite par exemple « les dérivés des pâtes, les légumes secs, l’électroménager et les téléphones mobiles… ». Tous ces produits ont connu une hausse des prix durant la période allant de la « fin 2020, au début 2021 ».
Or, l’intervenant estime toutefois que « les prix des autres produits alimentaires, tels que les fruits et légumes, les viandes rouges et blanches, sont restés stables par rapport à la même période de l’année dernière ».
Plusieurs raisons évoquées
S’agissant des causes de ces augmentations, qui ne cessent d’impacter le pouvoir d’achat des Algériens, le président de l’Anca les cite, entre autres, l’argument avancé par la majorité des producteurs, à savoir « l’augmentation de la matière première dans le processus de transformation alimentaire ».
Il s’agit également, selon l’intervenant, de « la dévaluation du dinar, les conséquences de l’épidémie du Covid-19, les coûts du transport maritime et des marchandises et la hausse des loyers ».
Le point de la dévaluation de la monnaie nationale par rapport aux principales monnaies est constamment cité comme raison de la hausse des prix de certains produits de première nécessité. De l’avis de plusieurs spécialistes, la dévaluation du dinar algérien s’est répercutée directement sur les prix des produits alimentaires de première nécessité.
Le facteur de la situation épidémiologique est également évoqué à maintes reprises, notamment son impact sur les commerçants. Il s’agit, en effet, de plus de 50 000 commerçants et artisans qui ont déclaré faillite.
Les causes sont donc multiples, et les conséquences restent toujours les mêmes, au grand dam des citoyens, notamment ceux au revenu faible.
Selon ce qu’a rapporté le même journal, les prix du kilogramme de certains produits alimentaires sont excessivement exagérés : « pois chiches à 220 DA, pois cassés à 120 DA, haricots à 330 DA, lentilles à 240 DA et des spaghettis à 65 DA ».