Produits pharmaceutiques : La vignette Data Matrix, bientôt en Algérie

Produits pharmaceutiques : La vignette Data Matrix, bientôt en Algérie

La chaîne logistique du secteur de la santé s’est métamorphosée et les établissements poussés par la nécessité de maîtriser leurs dépenses s’inspirent de la logistique industrielle afin d’améliorer leur efficacité. Cette logistique hospitalière impose désormais une manière de mieux gérer les établissements de soins.

La chaîne logistique du secteur de la santé s’est métamorphosée et les établissements poussés par la nécessité de maîtriser leurs dépenses s’inspirent de la logistique industrielle afin d’améliorer leur efficacité. Cette  logistique hospitalière impose désormais  une manière de mieux gérer les établissements de soins.

C’est dans ce sens qu’un texte interministériel, relatif à la généralisation d’utilisation du «Data Matrix» sur les produits pharmaceutiques, est en cours de finalisation au niveau du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale.

Lors de la tenue du 6e Séminaire international sur «Les standards GS1 pour l’optimisation de la chaîne d’approvisionnement et l’amélioration des soins au patient», organisé, hier à Alger, par l’Association algérienne de codification des articles, GS1 Algeria, le DG de GS1 Algeria, Halim Recham, a déclaré que «c’est un décret qui va remplacer l’ancien concernant la vignette sur le produit pharmaceutique par une vignette Data Matrix où il y a plus d’informations supplémentaires».

M. Recham a expliqué qu’«il s’agit de l’accord de collaboration avec le ministère du Travail, depuis le mois de février dernier, qui a déclenché des concertations avec les différentes parties, à savoir les ministères de la Santé, des Finances, de l’Industrie et du Commerce, ainsi que le Syndicat national des pharmaciens d’officines (SNAPO)».

L’adoption du GS1 Data Matrix sur la boîte de médicaments garantira l’interopérabilité de l’identification des produits tout au long de la chaîne d’approvisionnement du secteur de la santé et de réaliser la convergence des références mondiales dans un objectif de traçabilité, efficace et effective, de l’industrie jusqu’aux parties, mais également la maîtrise de la gestion du médicament au niveau des structures de santé, d’empêcher l’introduction de faux médicaments dans le circuit légal de distribution, de réduire la facture liée au remboursement des médicaments et permettra une meilleure rationalisation et contrôle des opérations de remboursement au niveau des centres payeurs. M. Recham a indiqué que «tous les opérateurs et ceux qui ont un lien avec les produits pharmaceutiques doivent adhérer à ce nouveau système».

De son côté, le directeur des produits pharmaceutiques au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Ahmed Saïd Fraihat, a déclaré que «dès que les préalables auront été vérifiés, le texte sera mis en œuvre. Dans le monde, il est prévu une période de transition, jusqu’à 2019, il y a une interopérabilité qui est un avantage». Et d’ajouter : «Il faut qu’on soit en mesure de retrouver le médicament à tout moment du circuit. Avec ce système, on peut avoir une identité pour chaque boîte de médicament vendue.»

M. Fraihat a souligné que «ce système, compatible avec les logiciels des différentes structures, à l’instar de la sécurité sociale, permettra de lutter contre les pratiques déloyales».

Le président de la Société algérienne de pharmacie

« L’introduction du Data Matrix est un événement très important »

Le codage de toutes les données sur les médicaments permettra d’éviter la contrefaçon et l’importation sauvage des médicaments. C’est un gain économique et logistique intéressant pour l’Algérie au niveau des pharmacies, des officines et des structures de santé, et une transparence pour le patient.

C’est aussi une garantie que le produit est bien le produit qu’on achète. L’idéal est que cela  soit appliqué le plutôt possible.

W. B.