Depuis un moment, « Canada » et « immigration » vont de pair, et ce, suite aux moult programmes d’immigration mis en place par le pays de la feuille d’érable, incitant les étudiants et les travailleurs à s’y installer afin de faire face à la pénurie d’effectif qui a envahi beaucoup de provinces canadiennes.
Le Canada a choisi d’avoir recours aux travailleurs étranger pour répondre aux besoins économiques du pays et pour éradiquer la pénurie d’effectif qui s’est intensifiée dans plusieurs domaines avec l’arrivée de la pandémie du Covid-19. Ces programmes « pilotes » mis en place visent les préposés aux bénéficiaires, les travailleurs de la transformation alimentaire et les experts du secteur de l’intelligence artificielle de quoi accueillir plus de 500 personnes par an, cependant, depuis le début de ces programmes, le chiffre est très loin d’être atteint.
En effet, seulement 13 candidats ont été sélectionnés et ont obtenu un certificat de sélection du Québec (CSQ) leur permettant de demander et de recevoir par la suite la résidence permanente. Ce nombre représente moins de 1 % du quota annuel que le gouvernement a promis.
« L’incompétence du gouvernement en matière d’immigration »
La classe politique canadienne boude ces chiffres et cette situation ainsi que plusieurs personnes ayant postulée, en vain. « Ces données en disent long sur l’incompétence du gouvernement en matière d’immigration » selon le député libéral Monsef Derraji.
D’autres à l’instar du porte-parole de l’opposition pour les dossiers d’économie et du travail dénoncent « un manque de sérieux » qui entrave le processus de régler la pénurie de main-d’oeuvre. Certains ont même pointé du doigt les conditions d’admissibilité : une expérience de travail d’au moins un an ou une bonne maîtrise du français, selon beaucoup de responsables, ces conditions doivent être révisées.